Le groupe local était ce samedi 19 Avril aux Arceaux. Un contact avec le public en costume pour la vente aux enchères du dernier radis.
Les abeilles sont en déclin, et Greenpeace apporte de nouvelles preuves de la contamination aux pesticides dont elles souffrent, entre autres facteurs importants qui les fragilisent. Nous devons aux pollinisateurs plus d’un tiers de notre alimentation, et leur disparition serait catastrophique. Samedi 19 avril 2014, les militants du groupe local de Montpellier mettaient aux enchères les derniers fruits et légumes issus de la pollinisation.
Une étude de Greenpeace sur la contamination des pesticides sur le pollen
Greenpeace a mené une étude dans 12 pays européens, sur 107 échantillons de pollen, ce qui en fait une des analyses les plus exhaustives en la matière. L’étude a révélé que plus des deux tiers du pollen prélevés dans les champs et ramenés à la ruche par les abeilles ouvrières ont été contaminés. Dix-sept produits chimiques toxiques différents ont été enregistrés et au total53 substances chimiques ont été détectées au cours de cette étude. Ils représentent un large éventail de pesticides, dont on sait qu’ils rendent les abeilles plus vulnérables aux parasites, qu’ils affaiblissent leur sens de l’orientation remarquable. De plus, les recherches récentes ont prouvé que les abeilles peuvent être exposées à des mélanges complexes d’insecticides, d’acaricides et de fongicides dans leur nourriture et dans la ruche. L’interaction des différents composants chimiques peut conduire à un « effet cocktail ». Ce mélange peut être plus toxique pour les abeilles qu’un seul produit chimique !
Les marques alimentaires doivent aussi prendre leurs responsabilités
Greenpeace a lancé il y a 2 mois un guide de consommation, le Guetteur, qui décrypte les rapports de 150 grandes marques alimentaires aux OGM et aux pesticides, pour 300 types de produits. Les résultats sont édifiants : près de la moitié des marques ne peuvent garantir l’absence d’utilisation de pesticides ou d’OGM dans les produits finis. Et ce, alors que les consommateurs dans leur très grande majorité ne veulent pas de ces matières.
« Près de 13 000 guetteurs ont maintenant interpellé en ligne les marques alimentaires pour leur demander des changements de pratiques» souligne Anaïs Fourest «Nous commençons à observer des réactions de ces marques, il faut continuer le mouvement. Rejoignez la communauté des guetteurs sur greenpeace.fr/guetteur/. »
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