Sauvegardons deux séquoias 🌲🌲 quelques dizaines autres arbres et des espèces protégées ! 🦇

Très BONNE NOUVELLE !!

Fin août 2025, le Service Eau Environnement de la Direction Départementale des Territoires de la Sarthe demande au maire d’Ecommoy un inventaire écologique afin de vérifier la présence d’espèces protégées, et à mettre en œuvre les mesures garantissant le respect de la réglementation sur les espèces protégées incluse dans les dispositions du Code de l’environnement.

En effet, les résultats des inventaires ​ des militant.e.s du collectif et l’intervention de l’OFB mettent en lumière les implications environnementales significatives liées à la présence d’arbres anciens sur le site du projet, qui peuvent abriter des espèces protégées telles que des chauves-souris, des insectes ou des oiseaux, notamment en période de nidification.
Ces travaux risquent de perturber ou de détruire ces habitats, ce qui est interdit par l’article L.411-1 du Code de l’environnement.

Nos deux vénérables séquoias et une grande partie des arbres anciens sont encore debout.

Continuons à partager, signer la pétition

Poursuivons l’envoi de mail à la mairie d’Ecommoy en écrivant notre souhait de garder les arbres et demandez des nouvelles de l’avancée de l’inventaire écologique (mail :  mairie@ecommoy.fr )
Mettez-nous en copie ( gl.lemans@greenpeace.fr)

PS : merci à notre géniale naturaliste, Coline, sans qui rien n’aurait été possible, et son travail d’inventaire sur les chauve-souris

Mars 2024

Premiers contacts avec le GNSA (Groupe National de Surveillance des Arbres) local et national sur la nouvelle de l’abattage des arbres

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Avril 2024

Plusieurs demandes de rdv par mail et teléphone auprès d’un des adjoints en charge du projet, à la mairie d’écommoy, laissées lettre morte. Une 1ère réunion du collectif a lieu le 05 04 2024.

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Mai 2024

Le collectif fait de nouvelles demandes par mail en mai 2024 par le biais du GNSA

Extraits :

Préserver ces géants : la symbolique est forte et touche de plus en plus de citoyens.

Exemple de projet incluant un platane déjà en place, Médiathèque de Bourg la Reine

La Charte de l’environnement, intégrée à notre constitution française, donnent légitimité à tout citoyen de s’opposer à l’abattage d’arbres.

Visite d’un élagueur proche du collectif : les séquoias sont parfaitement sains

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Juin 2024

Nouveau mail du groupe local Greenpeace Sarthe auprès de la mairie pour une demande de rencontre

Extraits :

Les effets combinés de l’évapotranspiration et de l’ombrage des arbres contribuent localement à baisser significativement la température de l’air et à lutter contre les îlots de chaleur urbain.

Francis Hallé – « Du bon usage des arbres : un plaidoyer à l’attention des élus et des énarques », expert mondial des forêts primaires – botaniste, biologiste et dendrologue français (Spécialiste de l’étude du bois, des arbres) écrit :  » Avec le respect dû aux représentants du peuple, mais la fermeté qui s’impose lorsque la santé publique est en jeu, je vous dis à vous, élus, que vous pratiquez une triple arnaque si vous croyez nous rassurer en annonçant que « pour une vieil arbre abattu, dix jeunes arbres seront

plantés ».

– Arnaque culturelle et sociale d’abord parce que la valeur patrimoniale disparaît avec le grand arbre (un avantage supplémentaire du vieil arbre, outre des mousses, des algues, des champignons et des lichens, il héberge des scarabées, des chenilles et des papillons, des oiseaux et leurs nids, peut être même des écureuils. Notre stratégie nationale de protection de la biodiversité y trouve son compte, mieux qu’avec les branches lisses des jeunes arbres) ;

– arnaque financière ensuite, parce que les dépenses s’accroissent alors que le grand et vieil arbre ne coûtait presque rien pour son entretien, limité à l’enlèvement du bois sec et des feuilles mortes, tandis que les dix jeunes arbres, qui devront au préalable être achetés, nécessiteront de creuser les fosses où ils seront ensuite positionnés, puis il faudra prévoir une couverture de mulch, des structures de protection et un arrosage estival.

– Arnaque écologique surtout car, outre que le carbone du grand arbre retourne dans l’atmosphère, dix jeunes arbres ne remplacent pas un vieux ».

De nombreux exemples existent en France :

https://chroniques-architecture.com/dominique-coulon-mediatheque-pelissanne/

En plus de fournir de nombreux services environnementaux, les arbres ont également un impact direct sur la santé des êtres humains. En effet, depuis l’antiquité, les plantes sont reconnues pour contenir des principes actifs bénéfiques à la santé humaine. Les premières recherches sur les bénéfices sociaux des arbres proviennent du médecin japonais

Qing Li, précurseur de la sylvothérapie, la thérapie par les arbres. Les arbres secrètent des molécules (ou composés organiques volatils) antimicrobiens appelées les phytoncides qui leur servent de barrière naturelle contre les agressions extérieures. Les promeneurs, lorsqu’ils se situent à proximité des arbres respirent ces molécules présentes dans l’air. Les phytoncides secrétées ont de nombreux bénéficies thérapeutiques comme par exemple la réduction du stress, le renforcement du système immunitaire, la baisse de la glycémie, la prévention des risques cardiovasculaires…

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19 Juin 2024

Réponse du maire au GNSA 72

Soyez assurés que nous faisons tout ce qui est possible raisonnable et légal pour conserver les sequoias et autres arbres existants dans nos futurs aménagements du projet Ludo-médiathèque.

Nous avons choisi notre architecte aussi sur sa volonté à aller dans ce sens comme cela sera acté lors de notre prochain conseil municipal.

Dans ce contexte, le sort des sequoias a été une préoccupation importante, mais n’a pas été traité comme un élément bloquant. Le pressentiment était qu’il serait peut-être inévitable de les abattre pour faire place à un projet cohérent et durable (1ère étude de faisabilité de D2X International en 2020). Cette conclusion fut renforcée lorsque fin 2023 la municipalité a planifié un futur chauffage de l’équipement par une géothermie.

Néanmoins, aujourd’hui les propositions intéressantes du groupement lauréat du concours, permettent de ne pas sceller prématurément la question des sequoias. En effet, l’implantation du bâtiment habilement pensée permettrait peut-être de conserver un arbre géant, peut-être deux, à la condition que la commune poursuive les investigations techniques sur le sujet et que celles-ci soient favorables à la pérennité des géants verts. Nous espérons pouvoir annoncer de bonnes nouvelles à ce sujet dans quelques temps.

Le collectif se demande toujours : Quelles sont ces bonnes nouvelles évoquées ?

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Dans le blog du maire d’Ecommoy, extrait :

vendredi 28 juin 2024

Titre : La future ludo-médiathèque de la rue du Gal Leclerc respectera la biodiversité

En résumé, c’est un principe de réalité et surtout de précaution qui a incité les responsables municipaux à envisager l’abattage des sequoias dans le lancement du programme.

Néanmoins, aujourd’hui les propositions intéressantes du groupement lauréat du concours, permettent de ne pas sceller prématurément la question des sequoias. En effet, l’implantation du bâtiment habilement pensée permettrait peut-être de conserver un arbre géant, peut-être deux, à la condition que la commune poursuive les investigations techniques sur le sujet et que celles-ci soient favorables à la pérennité des géants verts. Nous espérons pouvoir annoncer de bonnes nouvelles à ce sujet dans quelques temps.

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Dans le bulletin municipal d’Ecommoy n°41, été 2024, page 12, extrait :

Le devenir des séquoias existants

Dans le cadre du projet, la commune prévoit d’abattre ces deux arbres.

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Dans un mail du GNSA 72 du 26 octobre 2024 adressé au maire d’Ecommoy

Le collectif demande le plan de la nouvelle ludothèque et l appel d’offre.

Nous attendons toujours la réponse au courrier demandant l’étude phyto sanitaire et mécanique des séquoias à laquelle vous pourrez ajouter l’analyse de l’incidence sur le système racinaire.

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Dans le blog du maire d’Ecommoy, extrait :

mardi 29 octobre 2024

Lutte contre la désinformation : encore des Fake News diffusées cette fois sur le projet médiathèque et les sequoias :

Ils écrivent des mails à la mairie contenant des menaces explicites d’actions de rébellions, fondées sur des arguties erronées, car ils croient avoir plus de poids en invoquant des textes juridiques inapplicables.

L’information qui indique « la municipalité a annoncé son projet d’abattre 2 sequoias géants âgés d’environ 200 ans  » est une fausse nouvelle, d’ailleurs aucune référence n’est donnée. Où donc aura-t-on pu lire cette « annonce » ? C’est exactement l’inverse qui a été publié dans le bulletin municipal.

Plus sérieusement, conformément à ce que nous avions écrit, nous lançons les études pour une sauvegarde éventuelle des arbres.

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lancement d’une pétition papier en novembre 2024 et pétition en ligne

https://agir.greenvoice.fr/petitions/sauvons-deux-sequoias-et-quelques-autres-essences

2702 signataires au 9 novembre 2025

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Mars 2025

Le Groupe Local reçoit par mail l’étude phytosanitaire du cabinet W. Moore le 6 mars 2025.

Le collectif de sauvegarde des arbres a décroché une réunion le 13 mars 2025 à 17h30 à la mairie d’Ecommoy

L’ordre d’abattage a été lancé, le jour même de notre rencontre pour le devenir des arbres, avec la mairie, 4 adjoints et la DGS (directrice générale des services)

Nous remettons en main propre environ 170 signataires au conseil municipal lors de la réunion

Un premier sequoia coupé vers 2020 sur ce même terrain a permis de savoir qu’il n’avait été trouvé de racines rampantes et genantes pour les canalisations alentours, selon un ancien de l’ONF écomméen.

Lors de la réunion, le collectif apprend par la voix même du maire que la mairie a reçu de nombreux courriels demandant de ne pas abattre les arbres dans le cadre du projet.

• 8 riverain.e.s signataires sur la pétition papier montrent l’attachement aux arbres bordant leur lieu de vie.

• Même problème que sur L’A 69 et l’avenue Bollée au Mans, c ’est la voiture contre la nature : quel est l’intérêt public majeur ?

Selon un arboriste élagueur du collectif présent lors de la réunion du 6 mars 2025, les plantations, qu’ils proposent à la place des 28 arbres abattus dont les deux sequoias, seront voué à l’échec : en effet, 28 arbres seraient replantés dont 14 Tilleuls (sûrement du Cordata > problème mécanique dû à l’excédant de fourche incluse) et 14 Poiriers à fleurs. Plutôt que de diversifier les plants, ils sont sur une plantation monospécifique, cela peut présenter une mort prématurée des sujets, si un pathogène (insecte xylophage ou champignons lignivores) se met en place sur ces mêmes sujets. Et encore faut-il qu’ils soient tous bien suivis les premiers années d’implantation qui sont souvent critiques.

La mairie souhaite garder le Calocèdre, proche des deux sequoias. Ils réduiront la chaussée d’une voie toute proche pour le conserver. Par contre, ils n’ont sûrement pas pris en compte que les deux sequoias apportent une stabilité de leur environnement. Ils vivent en groupe et non isolé, un coup de vent et le Calocèdre sera par terre, il n’aura pas eu le temps de développer des contre-forts. D’autant que les travaux au pied de ce Calocèdre apporteront un tassement racinaire (asphyxie racinaire) et donc un dépérissement à court terme…

• L’atelier de l’arbre et William Moore en Dordogne. La Méthode VTA ne permet pas de détecter de défauts mécaniques ni de dégradations racinaires : l’état est jugé bon et l’état du houppier est vert clair → on ne peut pas prédire sur 5 à 20 ans du dépérissement d’un arbre : mulching, hauban, injection racinaire pour booster, suivi rapproché = décision d’une périodicité des visites. Au lieu d’abattre les sequoias, un suivi, comme le stipule aussi l’étude diligentée par la mairie, pourrait être réalisée : taille de mise en sécurité (suppression du plus gros des bois morts), haubanage dynamique ou statique (câblage ou corde textile) sur les charpentières afin de minimiser le risque. Diagnostic ou même expertise approfondie tous les 3 à 5ans (test de traction, radiographie du pied). Apport de mulch (BRF > Bois Raméal Fragmenté), afin d’améliorer leur sol et d’apporter de la matière organique (sol souple = racine qui respirent). Diverses solutions techniques existent aujourd’hui pour la conservation. D’ailleurs, un magnifique sequoia à proximité du projet, sur une propriété privée, au chateau de la boissière, a été consolidé pour sa sauvegarde, au pied de la grande bâtisse.

• Le collectif a effectué un comptage de plus de 600 places sur l’espace public à moins de 10 min à pied et Un terrain juste enherbé de 500m2 a vendre à coté du site.

• La conclusion de la rencontre a été que l’abattage des deux sequoias et de 26 autres arbres présents sur la parcelle du projet était bien dû à la création d’un parking pour la ludo-médiathèque.

• Comme le dit M. Fetterman de l’association ARBRE, » tout projet qui implique la destruction des arbres est un mauvais projet, un projet rétrograde ».

• Comme le dit Francis Hallé « Replanter pour remplacer des arbres est une arnaque écologique.

Encore une fois, le collectif ne remet pas en cause le projet, il a souligné que d’autres projets à Ecommoy étaient pertinents, le coin de sauvegarde LPO, la mini forêt urbaine…

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Avril 2025

le collectif a prévu un « APERO SEQUOIAS ». La présence de Georges Fetterman avec une cinquantaine de riverain.e.s, habitant.e.s montre l’intérêt porté à ces arbres presque bi-centenaires.