Plus de 400 scientifiques français de renom viennent de remettre une pétition à Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche, pour dénoncer le peu de sérieux et les méthodes pour le moins douteuses de Claude Allègre : le débat sur la crédibilité des climato-sceptiques est ranimé.
Dans le rapport sur Koch Industries, paru le 30 mars et disponible ici, Greenpeace mettait à jour les pratiques de cette entreprise américaine, qui finance d’influents mouvements pour entretenir le doute sur les vérités scientifiques sur le climat.
Ces pratiques ne sont pas nouvelles. Greenpeace a compilé 20 ans d’attaques subies par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec). Ces mises en cause s’appuient sur les mêmes méthodes malhonnêtes : financements par des entreprises d’articles et de conférences, attaques personnelles sur des scientifiques pour les décrédibiliser, placement de personnes ressources à des postes clés, etc. La machine à nier le dérèglement climatique est bien huilée…