Un militant de Greenpeace suspendu à la Tour Eiffel pour demander la libération des 30 de l’Arctique

Climat

Paris, le 26 octobre 2013 – Ce matin à 9h20, un militant de Greenpeace s’est installé dans une tente suspendue entre le 1er et le 2e étage de la Tour Eiffel afin de faire passer un message : les 30 de l’Arctique doivent être libérés !

Il s’appelle Patrice. Il déclare : « Je veux rester jusqu’à la libération de mes amis militants détenus en Russie. Je suis entièrement solidaire de leur action. Ils ont agi de manière non-violente par nécessité face à l’urgence climatique. »

Suivez l’action en direct sur twitter : www.twitter.com/greenpeacefr

Jean-Marc Ayrault en Russie la semaine prochaine

Mercredi prochain, Jean-Marc Ayrault rencontrera le président et le Premier ministre de la fédération de Russie : Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev.

Greenpeace demande au gouvernement français de mettre la question de la libération de ses militants à l’agenda de la rencontre franco-russe du 30 octobre.

« La France doit aller au-delà de l’assistance consulaire à Francesco Pisanu, le militant français de Greenpeace emprisonné en Russie« , explique Cyrille Cormier, chargé de campagne Energie pour Greenpeace. « D’autres pays européens dont l’Allemagne se sont positionnés publiquement pour aider à la libération des 30 de l’Arctique. La France ne peut plus rester silencieuse. »

Rappel des faits

Cela fait 38 jours que 28 militants de Greenpeace sont emprisonnés après avoir mené une action de protestation non-violente sur une plate-forme pétrolière de Gazprom en Arctique. Un photographe et un cadreur vidéo freelance qui couvraient l’action de Greenpeace ont également été arrêtés par les autorités russes. Après avoir été inculpés de piraterie, les 30 de l’Arctique sont maintenant poursuivis pour « hooliganisme », une accusation passible de 7 ans de prison en Russie.

« Les 30 de l’Arctique ne sont pas plus coupables de hooliganisme que de piraterie. Leur action non-violente visait à dénoncer le grave péril que fait peser l’extraction pétrolière sur le climat et l’Arctique« , conclut Cyrille Cormier.