Succès de la mobilisation varoise contre les projets de forages exploratoires d’hydrocarbure

Climat

Paris, le 8 avril 2012 – Greenpeace a participé ce dimanche 8 avril aux côtés de nombreux citoyens à la mobilisation organisée dans le Var afin de protester contre les projets d’extraction d’hydrocarbures non conventionnels. 1500 personnes se sont rassemblées sur une plage située à proximité du Fort de Brégançon, l’une des résidences du Président de la République pendant que 2000 personnes se rassemblaient à la Seyne sur Mer.
Ces rassemblements citoyens ont lieu deux jours après le refus exprimé par Nicolas Sarkozy de renouveler un permis exploratoire déposé par les sociétés Melrose et Noble Energy afin de procéder à des forages profonds en mer, à 24 km au large de Marseille, pour rechercher des hydrocarbures liquides et gazeux.

Satisfaction mais vigilance

« Greenpeace se réjouit de l’annonce faite par le président de la République« , déclare Anne Valette, chargée de campagne Energie/climat pour Greenpeace. « Elle montre que la mobilisation citoyenne contre ce projet a porté ses fruits. Mais nous resterons vigilants dans l’attente du 11 avril, date légale fixée par l’Etat pour accorder ou non ce permis, afin d’être certains que ce permis n’a pas été renouvelé« , conclut-elle.

Pour alerter l’opinion et appeler à la mobilisation de ce dimanche, Greenpeace a accroché une banderole indiquant « Forages : touche pas à ma mer ! » le vendredi 6 avril sur Notre-Dame de la Garde à Marseille, cette basilique symbole de la ville et considérée comme protectrice des marins.

Protéger l’environnement en Méditerranée comme en Guyane

Pour justifier le refus de ce forage exploratoire au large des Calanques de Marseille, Nicolas Sarkozy invoque la protection de l’environnement. Greenpeace espère vivement que M. Sarkozy fera preuve du même bon sens pour refuser le forage profond prévu au large de la Guyane française. En effet, ce projet présente de nombreuses similitudes avec celui de Marseille – profondeur du forage, ampleur des dégâts environnementaux en cas d’accident…– sauf que le projet en Guyane est sur le point de se concrétiser.

En mer comme à terre, le Gouvernement français doit rejeter tout projet d’extraction d’hydrocarbures non conventionnels, un pétrole toujours plus sale, plus cher et plus risqué.