Réaction de Greenpeace France à l’amendement concernant les repas végétariens

Les amendements concernant l’introduction de repas végétariens dans les cantines scolaires ont été rejetés aujourd’hui lors de l’examen du projet de loi pour l’Equilibre des relations commerciales et une alimentation saine et durable, malgré la mobilisation d’une partie des parlementaires. 13 amendements avaient en effet été déposés par 5 groupes différents concernant cet enjeu.

« Ce blocage est incompréhensible et totalement archaïque, commente Laure Ducos, chargée de campagne agriculture chez Greenpeace France. Il ne s’agit pas d’interdire la consommation de viande mais, au regard des enjeux sanitaires et environnementaux, d’effectuer un rééquilibrage nécessaire et urgent entre protéines animales et végétales.

La restauration scolaire, en favorisant une offre plus qualitative et locale, est un levier formidable pour enclencher cette transition. De plus, moins de viande, de meilleure qualité dans les cantines, c’est soutenir l’élevage écologique en lui offrant plus de débouchés et surtout favoriser une alimentation durable et de qualité pour les enfants. Le gouvernement s’oppose systématiquement à toute mesure un tant soit peu ambitieuse en matière de transition agricole. Il ne saisit pas l’enjeu de la question ! Le Sénat doit se montrer plus ambitieux désormais ».

Un repas scolaire écologique dans une école brésilienne

Un repas écologique servi dans une école maternelle à Guabiruba, au Brésil.