Des membres du groupe local Greenpeace de Brest étaient présents samedi 4 juin au centre Leclerc de Kergaradec pour informer les clients sur les ravages de la pêche industrielle
Aujourd’hui, 9 espèces sur 10 sur les étals des poissonneries sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à pêcher à ce rythme, d’ici 35 ans les océans seront vides.
Quelles sont les espèces de grands fonds ?
On change aussi leur nom, pour les rendre plus facilement commercialisables, ainsi, le grenadier s’appelle en fait à l’origine la queue de rat, du fait de sa morphologie particulière… Toutes ces espèces, dont l’empereur, le sabre noir, la julienne, ont
une croissance lente, se reproduisent très tardivement, à 14 ans par exemple pour le grenadier, et vivent
longtemps : elles sont vulnérables et particulièrement sensibles à la pêche.
Comment faire pour arrêter le massacre ?
Les solutions sont :
• De ne pas consommer d’espèces de grands fonds,
• De demander aux principaux acteurs de la pêche profonde, dont les supermarchés, les poissonniers,
etc, d’arrêter ces pratiques destructrices,
• De rejoindre notre campagne sur la réforme de la politique commune des pêches européenne, qui régule
les pratiques de nos flottes. Ce processus est en cours, c’est maintenant qu’il faut agir pour une réforme
qui permette une protection réelle des océans, notamment en réduisant le nombre de bateaux
et en arrêtant les méthodes de pêche destructrices.