Pour relayer à Bordeaux, la journée mondiale du climat

Rechauffement climatique sur les bords de Garonne aussi

Pour relayer à Bordeaux, la journée mondiale du climat « Relions les points » rien de plus proche et de plus visuel que de se regrouper sur les bords de Garonne avec l’association Taca, initiatrice de cette action le samedi 5 mai 2012 dans le cadre de l’action internationale de 350.org.
Parmi des centaines d’actions organisées à travers le monde, à 12 militants de Greenpeace Bordeaux nous avons rejoint les militants et sympathisants de Taca  sous l’arche gauche du Pont de Pierre pour prendre la hauteur de la Garonne (Pleine Mer à 19h55) et celle des enjeux que nous devons affronter devant l’inertie des politiques et des industriels.
 

Un grand nombre de scientifiques, d’experts climatologues, et de gouvernements nationaux progressifs estiment aujourd´hui que 350 parties par million est le taux maximal acceptable de CO2 qui peut être envoyé dans notre atmosphère.

 

Le réchauffement accéléré de l´Arctique et d´autres effets climatiques précoces ont mené les scientifiques à conclure que nous avons déjà dépassé la zone sûre, le taux actuel étant de 387ppm, et à moins que nous puissions revenir rapidement aux 350ppm, nous risquons d´atteindre des points critiques et de subir des effets irréversibles comme la fonte de la plaque de glace couvrant le Groenland et un grand dégagement de méthane provoqué par une fonte accrue du permafrost.

La planète contient 387 parties par million de CO2, et ce chiffre s´accroît environ de 2 parties par million chaque année.

Selon les scientifiques, ce chiffre n´est pas acceptable – il s´agit du chiffre le plus élevé jamais enregistré dans l´histoire de la planète – et nous commençons déjà à apercevoir des effets désastreux sur les gens et différents endroits partout dans le monde. L´Arctique est peut-être la preuve la plus claire que le changement climatique se produit plus rapidement que prévu par les scientifiques. En été 2007, la glace de mer était à peu près 39% au-dessous de la moyenne enregistrée en été pendant la période 1979-2000, ce qui équivaut à une perte égale à cinq fois le Royaume-Uni. Selon plusieurs scientifiques, il n´y aura plus de glace de mer dans l´Arctique en été à partir des années 2011-2015, quelques 80 ans avant la date prévue récemment par les scientifiques.

 

Devant la fuite en avant des groupes pétroliers qui tentent à travers les gaz de schiste aux USA ou en Europe, les sables bitumineux au Canada et les explorations en Arctique de tirer profit de la moindre goutte d’énergie fossile, les citoyens que nous sommes doivent imposer la transition énergétique