L’actrice française Mélanie Laurent s’est rendue pendant quatre jours à l’invitation de Greenpeace à Sumatra en Indonésie pour y découvrir la réalité de la déforestation. Des hectares de forêts y disparaissent chaque jour au profit des industries de l’huile de palme, de l’acacia, de la pâte à papier, etc.
« La destruction des forêts est l’une des causes principales des changements climatiques. C’est pourquoi j’ai tenu à venir ici avec Greenpeace, à la frontière de la déforestation, pour voir de mes propres yeux la catastrophe en cours et appeler les leaders mondiaux qui vont se rassembler à Copenhague à tout mettre en œuvre pour stopper la déforestation, ici et partout dans le monde. C’est une des manières d’éviter la catastrophe climatique », explique Mélanie Laurent.
L’actrice a pu voir ce qui reste des merveilleuses forêts primaires encore intactes de la péninsule de Kampar, dans la province de Riau (à Sumatra). Elle a visité un centre de réhabilitation d’orangs-outans, où l’on soigne ces grands singes mis en danger par l’avancée de la déforestation. Elle a surtout pu voir comment les compagnies procèdent à une destruction méthodique des forêts et de leurs tourbières, ces sols marécageux séquestrant une immense quantité de carbone. Avant d’installer des plantations industrielles, les compagnies font drainer ces tourbières en construisant des canaux, puis couper et incendier la forêt. D’immenses quantités de gaz à effet de serre sont alors émises dans l’atmosphère.
Mélanie Laurent a également rejoint le « camp des défenseurs des forêts et du climat » installé par Greenpeace sur la péninsule de Kampar, à la frontière de la déforestation. Elle a participé à certaines des actions mises en œuvre par ces militants et les membres de communautés villageoises locales comme la construction de barrages permettant de bloquer le drainage des tourbières et donc leurs futurs incendies. C’est une manière très concrète de stopper ou de ralentir la déforestation. Les militants de Greenpeace et les villageois engagés dans ce combat vont continuer jusqu’au sommet de Copenhague à mener des actions similaires.
Aujourd’hui, l’Indonésie est le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre, notamment à cause de la déforestation et de la destruction des tourbières, dont le rythme est sans égal dans le monde. Greenpeace demande qu’au sommet de Copenhague sur le climat (du 7 au 18 décembre), les leaders mondiaux s’accordent sur la création d’un fonds mondial pour la protection des forêts. 30 milliards d’euros devront y être consacrés chaque année.
Avec nous et Mélanie Laurent, vous pouvez agir en signant la pétition » Ultimatum Climatique « .
Ensemble, contribuons à faire du sommet de Copenhague le succès dont notre planète a besoin !