Connaissez-vous bien les bateaux de Greenpeace ?

1. Combien de bateaux composent la flotte de Greenpeace ?

La flotte Arc-en-ciel compte trois bateaux : l’Arctic Sunrise, l’Esperanza et bien sûr le Rainbow Warrior III. Vous pouvez même en faire la visite virtuelle.

L’Esperanza et l’Arctic Sunrise se frayent un chemin entre les icebergs de l’océan Austral. Décembre 2005.
© Greenpeace / Jeremy Sutton-Hibbert

Certains bureaux nationaux de Greenpeace possèdent aussi leurs propres bateaux. C’est le cas par exemple du petit Beluga II, de Greenpeace Allemagne, qui n’est pas en reste pour prêter main forte à ses grands frères.

Au fil des ans, de nombreux bateaux ont rejoint puis quitté la flotte de Greenpeace. Sauriez-vous les nommer ? À vos commentaires !

Une flottille de pêcheurs artisans accueille le Rainbow Warrior II à son arrivée à Bali. Décembre 2007.
© Greenpeace / Paul Hilton

2. Quelles sont les missions de nos bateaux ?

Arrêter les essais nucléaires dans le Pacifique, bloquer des ports de charbon pour protéger le climat, stopper des opérations de pêche destructrices, intercepter le transport de bois illégal d’Amazonie, mener des recherches scientifiques… Nos bateaux ne chôment pas !

Grâce à ces mini vidéos, revivez certains moments forts du Rainbow Warrior :

3. Qui sont les Arctic 30 ?

En 2013, lorsque l’Arctic Sunrise lève l’ancre pour aller protester contre des opérations de forage pétrolier en Arctique, les 28 membres d’équipage, le vidéaste et le photographe à bord ne s’attendent pas à ce que le navire soit pris d’assaut par un commando héliporté russe…

Un commando russe prend d’assaut l’Arctic Sunrise en mer de Petchora. Septembre 2013.
© Denis Sinyakov / Greenpeace

Quand lutter pacifiquement pour l’environnement fait de vous un criminel, le renoncement n’est pas une option. Regarder le documentaire Black Ice Movie sur l’épopée des Arctic 30 (pour activer les sous-titres en français, cliquez sur le bouton “CC” en bas à droite de l’écran, puis sur “French”).

 

4. Combien de temps a duré la dernière expédition de la flotte de Greenpeace ?

Pour défendre les écosystèmes marins, Greenpeace a parcouru les océans pendant un an, de l’Arctique à l’Antarctique. Comment identifie-t-on les baleines ? La glace de l’Arctique peut-elle faire de la musique ? Comment les manchots déclarent-ils leur flamme ? À quoi ressemble la vie sur nos bateaux ? Trouver toutes les réponses à vos questions grâce à notre mini-série en cinq épisodes retraçant cette expédition fantastique.

Puisque vous êtes là, n’hésitez pas à signer notre pétition pour la protection des océans.

5. D’où vient le nom du Rainbow Warrior ?

Fred Mosquito et Bob Hunter avant le départ de l’expédition. Juin 1976. © Greenpeace

En juin 1976, sur l’île de Vancouver, l’équipage de Greenpeace est prêt à partir en mer pour sa deuxième expédition contre la chasse à la baleine. L’un des fondateurs de Greenpeace, Bob Hunter, entame un discours devant les personnes venues soutenir l’expédition. De façon inattendue, il est rejoint par un ancien de la Première Nation Cree, Fred Mosquito, qui prend la parole pour raconter une prophétie de son peuple : à cause de la cupidité des hommes blancs, il viendrait un temps où les poissons mourraient, les oiseaux tomberaient du ciel, les eaux seraient noircies et les arbres disparaîtraient. Ce jour-là, des personnes de tous les horizons, comme les couleurs de l’arc-en-ciel, se rangeront aux côtés des Premières Nations pour défendre la Terre Mère. Et Fred Mosquito de terminer ainsi son discours : “Vous êtes les guerriers de l’Arc-en-ciel”. La légende était née.

 

Pour aller plus loin :