Le carbofascisme : pourquoi doit-on le craindre ?
© Hélène Boissel-Arrieta / Greenpeace
- Le carbofascisme, qu’est-ce que c’est ?
- D’où vient le terme « carbofascisme » ?
- Carbofascisme ou écofascisme : quelle est la différence ?
- Dans quels pays le carbofascisme est-il une réalité aujourd’hui ?
- Le carbofascisme existe-t-il en France ?
- Quel est le lien entre les ultra-conservateurs, les grands pollueurs et le climat ?
- Comment éviter que la crise climatique serve de prétexte à l’extrême droite ?
Le carbofascisme qu’est-ce que c’est ?
Selon le réseau d’associations de solidarité internationale Ritimo, le carbofascisme « définit les partis et les dirigeant·es mettant en place des politiques autoritaires, usant d’une rhétorique nationaliste, voire raciste, et méprisant les enjeux écologiques au point de mettre en œuvre des politiques ouvertement écocides ».
Parmi ses figures de proue, on retrouve notamment Donald Trump, réélu président des États-Unis en 2024 après un premier mandat de 2016 à 2020, mais aussi Jair Bolsonaro, président ultra-conservateur du Brésil de 2019 à 2023, ainsi que leurs trop nombreux et nombreuses allié·es dans le monde, y compris en Europe et en France au sein de l’extrême droite et d’une partie de la droite traditionnelle.
Le « carbofascisme » est un concept encore relativement jeune et mouvant qui se délimite au fur et à mesure de l’évolution de notre environnement politique et social. Selon les travaux de Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences, des technologies et de l’environnement et chercheur au CNRS, et d’après les enquêtes et analyses réalisées par plusieurs médias (Basta!, Reporterre, Le Monde, etc.), on peut déceler dans les discours actuels plusieurs tendances que l’on pourrait qualifier de « carbofascistes » :
Quatre tendances clés du carbofascime :
- Climatoscepticisme ou inaction climatique assumée : les carbofascistes freinent les politiques destinées à lutter contre le changement climatique, relativisent la responsabilité humaine dans le changement climatique en cours, voire la nient de façon ostentatoire, et attaquent directement les scientifiques. « Je ne pense pas que la science sache, en fait », affirmait ainsi Donald Trump dès 2020.
- Protection des intérêts fossiles : le carbofascisme se met très clairement au service des intérêts des industries « carbonées » du pétrole, du gaz et du charbon, fortement émettrices de gaz à effet de serre et directement responsables du changement climatique. En France, le Rassemblement national se fait ainsi le porte-voix de ces multinationales : en mars 2025, le groupe parlementaire RN à l’Assemblée nationale déposait un amendement pour réautoriser les forages pétro-gaziers sur le territoire français.
- Répression des mouvements écologistes : en multipliant les attaques contre les libertés et droits fondamentaux, le carbofascisme entend réduire toute opposition et lever tout frein au développement d’activités polluantes et toxiques. Un exemple : le durcissement législatif en cours en Italie contre les activistes écologistes, sous la houlette de Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement italien.
- Hiérarchisation des vies à protéger (le « nous » avant « eux ») : Donald Trump en a fait son leitmotiv, dans tous les domaines, y compris en ce qui concerne l’environnement. « Le changement climatique, ce n’est pas notre problème », déclarait-il en 2024. Cette vision binaire, xénophobe et raciste, qui défend le suprémacisme blanc et la mise en place de politiques racistes et violentes contres les minorités, est aussi au cœur du concept, contraire à la constitution française, de « préférence nationale ». Concept que tente d’imposer le Rassemblement national et dont Jordan Bardella et Marine Le Pen se font les porte-voix.
Manifestation contre l’extrême droite à Paris, le 12 avril 2025. © Robin Jehl / Greenpeace
D’où vient le terme « carbofascisme » ?
Le mot « carbofascisme » apparaît pour la première fois dans une tribune du chercheur Jean-Baptiste Fressoz publiée en 2018 dans le journal Libération.
À travers ce texte, cet historien analyse la manière dont certains dirigeants d’extrême droite (Trump et Bolsonaro, mais aussi Duterte aux Philippines) ont fait de la destruction écologique un projet politique complètement assumé. Cela, en s’opposant aux politiques climatiques, soutenant activement les industries fossiles (émettrices de gaz à effet de serre, dont le CO2 ou dioxyde de carbone, d’où le préfixe « carbo »), réprimant les mouvements écologistes plus ou moins radicaux et récupérant la question environnementale comme outil politique pour défendre leurs idées nationalistes et identitaires.
Le carbofascisme ne se contente pas de nier la crise climatique, il l’accélère au nom du profit, du pouvoir et de la survie d’une population précise (qui s’identifie comme blanche et revendique son statut de dominant). C’est une forme d’autoritarisme qui refuse la transition écologique au nom d’un ordre social xénophobe et fondé sur l’exploitation intensive des ressources naturelles et humaines.
Il se nourrit particulièrement du déni écologique, du refus total de remise en question d’un modèle productiviste et extractiviste, sans hésiter ni à opprimer ni à nier les droits de populations dénigrées, en particulier les personnes racisées et les « étrangers », nit à réprimer les voix dissonantes. Il promet à la « nation » un monde où toutes les ressources sont illimitées (et donc exploitables sans vergogne) et qui ne nécessite pas un changement des habitudes.
Et le fascisme fossile ?
Parallèlement, en Suède, le concept de fascisme fossile a été développé par Andreas Malm et le collectif Zetkin (sur une idée de Cara New Daggett, dans son ouvrage Pétromasculinité aux Éditions Wildproject, 2020). Le collectif y décrit des mouvements politiques réactionnaires qui défendent, coûte que coûte, l’industrie des énergies fossiles face à la crise climatique. L’Europe, berceau historique à la fois du fascisme et de la révolution industrielle fossile, est particulièrement exposée à cette dynamique. Cette lecture complète celle de Jean-Baptiste Fressoz en insistant sur la revendication fasciste des défenseurs de ce concept.
Selon ce collectif, ces forces s’opposent aux politiques de transition énergétique en mobilisant des discours nationalistes ou racistes. La lutte contre l’écologie devient un marqueur identitaire et une pratique politique concrète et non plus seulement un concept. Il s’agit à la fois d’une défense agressive des privilèges menacés par la lutte contre le changement climatique, et d’une violence d’État ciblée contre les minorités.
Ils distinguent ainsi deux formes plus précises : Le capitalisme fossile qui soutient les énergies fossiles par pur intérêt économique et le fascisme fossile qui, lui, combine défense des profits et racisme.
Carbofascisme ou écofascisme : quelle est la différence ?
Il ne faut pas confondre le carbofascisme, projet politique au service des industries fossiles et des puissants et éco-fascisme qui recouvre plutôt une idéologie visant à protéger la nature en passant par l’usage de la force et au service d’une vision raciste du monde. C’est, en réalité, une tentative de récupération de la thématique écologique par l’extrême droite pour défendre un projet identitaire.
Ces deux termes désignent deux logiques différentes mais elles peuvent être toutes deux utilisées dans des discours d’instrumentalisation de la crise écologique à des fins autoritaires et peuvent coexister au sein de mêmes mouvements d’extrême droite, comme c’est le cas au Rassemblement national.
Au Brésil, lors de son mandat, Jair Bolsonaro défendait ainsi à la fois le démantèlement des agences environnementales et le soutien à l’agrobusiness et aux industries minières tout en prônant une vision de « la nature » brésilienne « propre » devant être « libérée » des populations indigènes ou des ONG étrangères.
- Le carbofascisme est indifférent voire ouvertement hostile à l’écologie, là où l’écofascisme prétend défendre la protection de l’environnement de manière autoritaire, au service d’une vision raciste et identitaire.
- Le carbofascisme veut maintenir un ordre social établi de manière autoritaire et défendre les intérêts des grands pollueurs, tandis que l’écofascisme cherche à préserver une « nature » artificiellement pure et surtout fantasmée pour faire écho à un imaginaire essentialiste, souvent réservée à une partie de la population.
- Le carbofascisme cible les mouvements écologistes, les classes populaires quand elles protestent contre des projets polluants, les représentant·es de la science qui dénoncent leurs manières de faire, et les demandeur·euses d’asile, tandis que l’écofascisme cible plutôt les classes populaires, par exemple en s’attaquant, en plus des demandeur·ses d’asile, aux aides aux personnes en situation de précarité et aux personnes racisées qui, selon les écofascistes, n’appartiennent pas au territoire et sont un danger pour la préservation de l’environnement.
- Le carbofascisme se sert de la répression, de la militarisation et du climatoscepticisme tandis que l’écofascisme repose sur l’autoritarisme, le contrôle des naissances et le racisme d’État.
En France aussi, et notamment au sein du Rassemblement national, ces deux visions coexistent parfois et participent à une réelle volonté de créer la confusion auprès des électrices et des électeurs. Au final, c’est toujours une vision autoritaire, raciste et xénophobe qui se cache derrière des arguments pro ou anti-écologie. En effet, là où le RN défend par exemple une forme de localisme (« mieux vaut produire en France qu’à l’étranger »), il ne se positionne que très rarement en soutien de luttes locales, sauf quand elles servent son idéologie réactionnaire. Son « localisme » est en réalité une déclinaison de sa vision ultra-conservatrice prétendant préserver les paysages, le patrimoine et un mode de vie « à la française » fantasmé et fondamentalement xénophobe.
Dans quels pays le carbofascisme est-il une réalité aujourd’hui ?
Aujourd’hui, le carbofascisme dépasse de plus en plus le cadre théorique pour devenir une réalité politique en pleine expansion. Il s’exprime à travers des gouvernements populistes et autoritaires mais aussi via des partis politiques et des leaders d’opinion ultra-conservateurs qui cherchent à minimiser la crise climatique, voire la nier, pour défendre les intérêts des grandes industries pétrolières. Ces mouvements et ces responsables politiques tentent de bloquer les solutions écologiques et sociales et cherchent à détricoter les progrès sociaux et environnementaux.
Aux États-Unis, l’administration Trump multiplie les soutiens à l’industrie pétrolière et gazière. Après s’être retirée de l’Accord de Paris, elle cherche à saper les politiques climatiques internationales, accusées de menacer les emplois et la souveraineté nationale.
En Europe aussi, le carbofascisme gagne du terrain. En Pologne, le gouvernement du PiS, parti d’extrême-droite au pouvoir depuis 2015, a longtemps défendu l’exploitation des mines de charbon de Silésie. Il prétendait ainsi défendre la souveraineté énergétique et les emplois, quand il agissait, en réalité, au service d’intérêts économiques puissants et au mépris des conséquences sociales, sanitaires, climatiques et écologiques de l’exploitation du charbon, rejetant toute mesure de transition et de reconversion. En Allemagne, le parti nationaliste AfD (arrivé deuxième aux élections de mars 2025) soutient les mines de charbon. En Italie, la Première ministre d’extrême droite, Giorgia Meloni, défend une application « pragmatique » de l’Accord de Paris notamment avec le Plan Mattei qui cherche à développer encore plus les revenus tirés du gaz et notamment de son entreprise pétro-gazière phare, ENI.
Le carbofascisme existe-t-il en France ?
La France n’est pas épargnée par la montée du carbofascisme. Le parti d’extrême droite présidé par Jordan Bardella, le Rassemblement national (RN), adopte très clairement des positions carbofascistes, qu’il tente d’imposer dans l’agenda médiatique et politique. Ses représentants et représentantes prennent régulièrement la parole pour défendre les personnes les plus puissantes et les intérêts des industries fossiles et cibler les écologistes, les « étrangers », les personnes racisées, les populations des quartiers populaires, etc. Ils et elles prétendent ainsi protéger une « civilisation » et des modes de vie « occidentaux ».
Le Rassemblement national, que ce soit au sein du Parlement européen ou à l’Assemblée nationale, vote systématiquement contre les mesures écologiques et sociales, s’oppose toujours aux énergies renouvelables et continue de masquer derrière des discours populistes des positions, amendements et votes profondément antisociaux et antiécologiques.
Dans la même mouvance, l’ex-cadre du parti Reconquête, Marion Maréchal prône la relance de l’exploitation des gaz de schiste, prend publiquement la défense de TotalEnergies et soutient la construction de mégabassines et l’abandon des objectifs bio et environnementaux européens au nom de la souveraineté alimentaire dont le concept est dévoyé.
Mais cette tendance s’étend bien au-delà du RN et de ses prises de positions absurdes et dangereuses. L’extrême droite, mais aussi la droite traditionnelle, au sein même du gouvernement, intensifient leurs attaques contre les militantes et militants et les associations écologistes. Depuis plusieurs années, des député·es Les Républicains (dont l’actuelle ministre de l’Agriculture, Annie Genevard) et RN proposent par exemple des amendements à chaque nouveau projet de loi de finances, pour supprimer la défiscalisation des dons pour des associations comme L214 ou Greenpeace France ou couper les subventions publiques à certaines organisations de défense de l’environnement. Ce mouvement de criminalisation, amorcé sous le Président Macron, vise à affaiblir la société civile et plus précisément les mouvements écologistes.
Plus récemment, le gouvernement a contribué à ce tournant dangereux avec son projet de loi de simplification de la vie économique qui, sous couvert de simplification, propose des mesures qui affaiblissent les protections environnementales, favorisent l’artificialisation des terres et relancent potentiellement l’exploitation d’énergies fossiles. Ce même gouvernement a également décidé de pousser la proposition de loi du sénateur LR Laurent Duplomb, un texte aux mesures rétrogrades et dangereuses pour l’écologie et la santé publique : réintroduction des néonicotinoïdes, facilitation du développement des mégabassines, affaiblissement de la démocratie environnementale, etc. Un cocktail explosif aux accents carbofascistes.
Quel est le lien entre les ultra-conservateurs, les grands pollueurs et le climat ?
Face à la crise écologique, l’extrême droite et les courants ultra-conservateurs ne cherchent pas à accompagner les mutations nécessaires mais à défendre l’ordre établi. Ils trouvent des alliés puissants parmi les industries fossiles, qui ont tout intérêt à maintenir un modèle économique carboné et extractiviste pour faire toujours plus de profits. C’est exactement ce que désigne le terme de carbofascisme.
Produire l’ignorance pour mieux régner
Aux États-Unis, sous Donald Trump, une véritable stratégie de désinformation climatique a été mise en place : d’après le média Blast, plus de 8 000 pages web mentionnant le changement climatique ont disparu des sites gouvernementaux, le site de la Maison Blanche dédié au climat a été supprimé, les subventions à la recherche climatique ont été gelées et les scientifiques travaillant pour l’État n’ont plus la possibilité de publier librement.
Ce sabotage de la connaissance vise à entretenir l’idée que la crise climatique n’est ni prouvée, ni urgente, facilitant ainsi l’inaction et la poursuite des activités polluantes.
Un financement massif des climatosceptiques
La collusion entre grands pollueurs et ultra-conservateurs est aussi financière : lors de sa première campagne présidentielle, Donald Trump a reçu plus de 75 millions de dollars de la part d’acteurs liés aux énergies fossiles, selon le New York Times. En 2022, selon Politico, J. D. Vance, sénateur pro-Trump devenu depuis vice-président des États-Unis, a également bénéficié de plus de 200 000 dollars d’aides provenant de l’industrie pétrolière.
En 2025,le bureau états-unien de Greenpeace et plusieurs autres entités de Greenpeace ont été condamnées à verser plus de 660 millions de dollars dans le cadre d’une procédure-bâillon intentée aux États-Unis par la compagnie pétrolière Energy Transfer, un géant des oléoducs cofondé par Kelcy Warren, un des plus gros financeurs de la campagne de Donald Trump.
Leur objectif est clair : bloquer toute transition écologique, sociétale et sociale qui nuirait aux profits des industries fossiles.
« Drill, baby, drill » : la fable de la souveraineté par l’extractivisme
« Drill, baby, drill » (fore, bébé, fore). Ce slogan de Donald Trump devenu malheureusement célèbre résume cette stratégie : défendre l’extraction massive de ressources fossiles aux dépens de l’intérêt général et des droits des populations et communautés locales, au nom du nationalisme et de l’indépendance énergétique. Ainsi, l’extrême droite érige l’exploitation illimitée des ressources naturelles en devoir patriotique, rejetant toute régulation écologique comme un diktat « étranger » ou « mondialiste ».
Cette stratégie est également visible en France, notamment lors des dernières élections européennes et législatives. Plus récemment, en février 2025, à l’occasion du Salon de l’agriculture, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, martelait encore ses attaques contre ce qu’il surnomme « l’écologie punitive », véritable prétexte pour attaquer les mesures de protection de l’environnement. Quelques semaines plus tard, en mars 2025, les député·es du Rassemblement national proposaient un amendement au projet de loi du gouvernement sur la simplification de la vie économique afin de relancer l’exploration d’énergies fossiles dans les sous-sols français,
En avril 2025, le média Fracas, qui avait déjà effectué un travail très poussé sur le carbofascisme dans son 2e numéro, pointait du doigt « l’agenda carbofasciste de Patrick Pouyanné », PDG de TotalEnergies. Que ce soit en reprenant le lexique de l’alt-right états-unienne ou en jetant des fleurs à Elon Musk, les liens entre le patron de la multinationale super-pollueuse et les dirigeants ultra-conservateurs sont de plus en plus évidents.
La crise climatique n’est pas toujours niée frontalement, elle est souvent “seulement” minimisée et la transition écologique abandonnée et combattue, toujours en lien avec le même projet politique de repli identitaire, de discriminations, d’exploitation accrue et de stigmatisation, voire de criminalisation, de toute opposition (écologiste ou autre).
© Hélène Boissel-Arrieta / Greenpeace
Comment éviter que la crise climatique ne serve de prétexte à l’extrême droite ?
Pour défendre nos droits et notre planète, nous devons résister au carbofascisme. À travers le monde, milliardaires, industries polluantes et responsables politiques ultra-conservateurs s’allient et utilisent leur fortune et leur influence pour faire progresser leurs idées nauséabondes dans la société, réduire au silence toute contestation, menacer directement les droits de certaines communautés, revenir en arrière sur des décennies de progrès scientifiques, sociaux et environnementaux et manipuler le jeu politique et médiatique au service de leurs intérêts.
Alors que ces milliardaires et ces industries polluantes ne cessent de s’enrichir de façon indécente, l’immense majorité de la population s’enfonce dans une crise économique, sociale et environnementale sans précédent. Les responsables politiques d’extrême droite, loin de s’attaquer à ce système économique profondément injuste, violent et inégalitaire, instrumentalisent la colère et pointent divers bouc-émissaires en cohérence avec leur projet politique raciste, identitaire et rétrograde : immigrés, écologistes, minorités opprimées…
Face à cette alliance toxique entre grandes fortunes et forces politiques ultra-conservatrices, la solidarité est notre force. Elle ne cesse de grandir, tout comme la résistance. Uni·es et solidaires, nous avons le pouvoir de résister. Nous avons lancé un appel international, partout où nos militants et militantes sont présent·es pour résister. Vous pouvez, vous aussi, contribuer et agir, où que vous soyez.
Êtes-vous prêt·e à rejoindre le mouvement ?