Antarctique: refuge glacé d’une biodiversité fragile

Une baleine à bosse identifiée près de l’Île de demi-lune.
© Abbie Trayler-Smith / Greenpeace

Au bout de la terre

En 2018, nous nous étions déjà rendus en Antarctique afin de mettre en lumière les ravages de la pêche au krill dont les impacts se ressentent aussi sur les manchots (dont c’est la ressource alimentaire première). L’industrie du krill s’était alors engagée à réduire son impact sur la biodiversité marine de l’océan Antarctique et à soutenir notre de demande de création d’un sanctuaire marin dans la région. Nous souhaitons nous assurer qu’elle tient parole.

Une équipe de scientifiques, d’artistes et de photographes accompagne Greenpeace dans sa mission, dont l’objectif est de montrer au monde entier ce qui est en jeu avec la négociation du traité mondial sur les océans. L’actrice Marion Cotillard, qui soutient Greenpeace depuis plusieurs années, est avec nous à bord de l’Arctic Sunrise pour faire résonner notre appel pour la sauvegarde des océans au niveau international.

Marion Cotillard sur l’Île Trinity en Antarctique, lors de l’expédition Protect The Oceans. Elle accompagne l’équipe de scientifiques lors de l’observation des colonies de manchots et l’identification des baleines à bosses.
© Abbie Trayler-Smith / Greenpeace

La mission scientifique consistera notamment à étudier les colonies de manchots qui vivent dans cette région, en rassemblant des données sur l’état de colonies qui n’ont jamais été étudiées ou ne l’ont pas été depuis les années 1970. Les manchots sont une espèce sentinelle. Les observer fournit des clés de compréhension sur la manière dont les changements climatiques et la pêche affectent l’Antarctique.

 

Traité mondial pour les océans : la dernière ligne droite

Une famille de manchots à jugulaire en Antarctique, attendant l’adoption du traité mondial pour les océans.

La crise climatique est aussi une crise des océans. Elle affecte gravement l’ensemble des océans, dont l’océan Antarctique, où les conséquences se concrétisent très rapidement et se répercutent sur l’ensemble du globe. Après plusieurs années de discussions bien trop longues, nous avons aujourd’hui l’opportunité de préserver les océans de la crise climatique et des activités industrielles qui les menacent.

Les responsables politiques sont dans les dernières encablures des négociations onusiennes qui doivent mener à l’adoption d’un traité mondial pour les océans. S’ils se montrent à la hauteur et font preuve d’ambition, cela pourrait complètement changer la donne pour les océans. Pour cela, il est impératif que ce traité mettent en place des outils qui permettraient de protéger au moins 30 % des océans grâce à des réserves marines, d’ici 2030.

Rejoignez les 2,5 millions de personnes qui ont déjà signé notre pétition pour demander à leur gouvernement de s’engager pour la création de réserves marines protégeant au moins 30 % des océans, d’ici 2030.