UNOC : les combats essentiels à mener

Pourquoi l’océan est vital

Les océans couvrent plus de 70 % de la surface de la Terre. Ils produisent plus de la moitié de l’oxygène que nous respirons, absorbent près d’un quart de nos émissions de CO₂, et hébergent une biodiversité extraordinaire. Des milliards de personnes dans le monde en dépendent pour leur alimentation, leur culture, leur identité.

Mais cette richesse est aujourd’hui menacée de toutes parts.

5 urgences à affronter pour sauver l’océan

Stopper l’exploitation minière en eaux profondes

L’industrie minière tente d’ouvrir un nouveau front destructeur : l’exploitation des grands fonds marins. Pour extraire des métaux, elle envisage de raser les écosystèmes marins les plus inexplorés et fragiles de la planète. Heureusement, aucune exploitation n’a encore commencé, il est donc encore temps de l’arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Nous demandons un moratoire mondial sur l’exploitation minière en haute mer. Exploiter les ressources minières des grands fonds n’est pas une solution à la transition écologique et ne sert pas les technologies vertes.

Réduire la production de plastique à la source

Chaque année, des millions de tonnes de plastique finissent dans les océans, causant des ravages sur la faune marine. Tortues, oiseaux, poissons : aucun être vivant marin n’est épargné.
Pour que cela cesse, les États doivent s’engager à réduire la production de plastique (en particulier à usage unique) et non simplement à mieux le recycler. L’UNOC est une étape clé avant le prochain cycle de négociations sur le traité mondial contre la pollution plastique, prévu cet été.

Reconnaître les droits des communautés côtières et autochtones

Les peuples autochtones et les communautés de pêche artisanale sont les premiers protecteurs de l’océan. Pourtant, ils sont encore trop souvent écartés des décisions internationales.

Nous défendons une véritable justice océanique, où leurs droits, savoirs et voix sont respectés et intégrés à la gouvernance des océans. La protection de l’océan passe par la reconnaissance de celles et ceux qui en prennent soin depuis des générations.

Sortir du modèle de pêche industrielle

La surpêche industrielle détruit les écosystèmes marins, vide les océans de leurs poissons, et met en péril l’équilibre de la chaîne alimentaire. À cela s’ajoute l’impact de méthodes particulièrement destructrices, comme le chalutage de fond.

Greenpeace plaide pour un changement de cap : une pêche juste, durable et respectueuse de l’environnement, qui bénéficie aux communautés et non à quelques géants industriels.

Protéger efficacement 30 % de l’océan d’ici 2030

En 2023, les États ont signé un traité mondial pour la haute mer. C’est un espoir, mais ce traité doit maintenant être ratifié et appliqué.

Greenpeace demande que 30 % des océans soient placés sous protection forte d’ici 2030 – une protection réelle, sans activités industrielles. En France, cela commence par l’interdiction du chalutage de fond dans nos aires marines dites “protégées”.

Et maintenant ?

Fin mai, cinq membres du groupe local Greenpeace de Nice ont été placés en garde à vue pendant plus de 18h et des perquisitions ont eu lieu au domicile de quatre d’entre eux. Mais ce n’est pas tout, les autorités françaises ont aussi interdit l’accès l’Arctic Sunrise de Greenpeace International au port de Nice. Cette décision fait suite à la mise en évidence par Greenpeace France des failles des aires marines protégées françaises, lors d’une action menée à bord de l’Arctic Sunrise en mai 2025 en Méditerranée.

Nous serons malgré tout présents à l’UNOC, pour faire entendre votre voix. Ensemble, nous dirons aux responsables politiques : vous avez le pouvoir d’agir. Vous avez la responsabilité de protéger l’océan.

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