Océans

Fin de la Commission baleinière internationale

 

Greenpeace salue l’accord passé entre les membres de la Commission baleinière internationale en vue de la mise en œuvre d’un processus de modernisation de l’institution. Cependant, les Etats-membres ne doivent pas oublier que leur responsabilité la plus urgente est de protéger toutes les espèces de baleines.

Mais en dépit de l’opinion internationale favorable à l’interdiction totale de la chasse à la baleine, la semaine de réunion à Santiago du Chili n’a pas permis de remettre en cause le programme de chasse soi-disant scientifique du gouvernement japonais dans l’océan austral. Aucune décision n’a été prise. Et rien ne garantit non plus que l’ensemble des menaces qui pèsent sur les espèces de dauphins et de baleines seront désormais pris en compte.

Pourtant, les effets des changements climatiques se font sentir de manière plus pressante que jamais. Les pollutions sonores, les emmêlements dans les filets perdus et les collisions avec les navires sont un problème récurrent.

C’est certes une bonne chose que la réunion de la CBI se soit déroulé dans un climat apaisé, mais la recherche de consensus ne doit pas être un frein à la protection des baleines.

Et pour les protéger, une seule solution : que le gouvernement japonais renonce immédiatement à son programme de chasse dans l’Antarctique. Et ce, sans attendre la prochaine réunion de la CBI l’an prochain.