Un énorme tronc calciné à Copacabana !

Forêts

Rio de Janeiro, Brésil, 23 nov 2007 (avec AFP) – Greenpeace expose sur la célèbre plage de Copacabana un camion chargé de deux énormes morceaux de troncs d’arbres calcinés provenant d’Amazonie, pour témoigner de la déforestation et réclamer la fin immédiate du déboisement de la forêt amazonienne.

« Nous voulons faire prendre conscience aux millions de Brésiliens des grandes villes du sud-est, qui vivent loin de l’Amazonie et qui forment l’opinion, de la nécessité de mettre fin immédiatement aux déboisements illégaux », déclare Paulo Adario, responsable de la campagne pour l’Amazonie de Greenpeace.
« L’un des deux arbres est un chêne brésilien de plus de 200 ans que nous avons retrouvé à moitié brûlé dans le sud de l’Etat d’Amazonas (nord) », déplore Paulo Adario, précisant qu’un « fermier avait dévasté une zone de forêt par brûlis pour faire des pâturages ».

Ces troncs d’arbres sont un échantillon témoin de la destruction rapide de l’Amazonie. Pour Greenpeace, les Brésiliens doivent réclamer des mesures urgentes et efficaces au gouvernement pour mettre un terme à la dévastation.

A la veille de la conférence mondiale de Bali sur les changements climatiques, le Brésil – 4e plus gros émetteur de GES au monde en raison notamment des déboisements – doit contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui provoquent le réchauffement mondial.

Le camion de Greenpeace va parcourir d’autres villes du pays. Il passera par Sao Paulo et Brasilia. Par ailleurs, une lettre ouverte aux Brésiliens les alerte que si le gouvernement vient d’annoncer le taux le plus bas de déforestation de ces trois dernières années en Amazonie –17.000 km 2–, il n’y a pas de quoi se réjouir car cela correspond encore à la moitié de la superficie des Pays-Bas.