Distribution gratuite d’AntiBiotech aux ambassades d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, de Roumanie et de Slovaquie

Agriculture

25 février 2009. De nombreuses études scientifiques ont souligné l’impact négatif des organismes génétiquement modifiés sur l’environnement et la santé. C’est pourquoi la France, la Hongrie, la Grèce et l’Autriche ont décidé d’interdire la culture du maïs MON810 sur leur territoire en appliquant la clause de sauvegarde prévue par les textes européens. Pourtant, au mépris de la démocratie, de la science et de l’opinion publique, la Commission européenne tente de forcer ces Etats membres à lever leurs interdictions nationales.

C’est donc aux ministres de l’Union européenne qu’il reviendra de statuer sur le droit de ces pays à protéger leur biodiversité, leur agriculture et la santé de leurs citoyens du danger que représente ce maïs génétiquement modifié. Lors du dernier Comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale, le 16 février dernier, l’Espagne, la Roumanie et la Slovaquie ont voté contre les moratoires de la France et de la Grèce. L’Italie s’est, quant à elle abstenue alors que l’Allemagne était tout simplement absente.

Les membres de ces gouvernements semblent touchés par la Monsantoïte aïgue dont les symptômes incluent une perte de mémoire relative au principe de précaution et des délires chroniques conduisant à penser que la protection des intérêts des citoyens européens pourrait être assurée par la protection des intérêts privés des sociétés agro-chimiques… Les sujets contaminés deviennent hautement perméables aux arguments de ces firmes, notamment lors des prises de décision relatives aux OGM. Pour y remédier, l’équipe médicale de Greenpeace s’est rendue ce mercredi 25 février aux ambassades d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne, de Roumanie et de Slovaquie et y ont distribué des boites d’AntiBiotech.

L’AntiBiotech est un médicament simple et révolutionnaire qui a été conçu pour neutraliser les mensonges de l’industrie biotechnologique, réduire les effets néfastes des virus des lobbies pro-OGM et encourager la prise d’engagement en faveur de la protection de la santé humaine, de l’agriculture, de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. Il est gratuit et n’est soumis à aucun brevet.

L’avenir du moratoire français dépend du vote de ces pays. Les ministres concernés doivent de toute urgence entamer une cure d’AntiBiotech et voter contre les propositions de la Commission d’imposer la levée des clauses de sauvegarde nationales de la France, la Grèce, la Hongrie et l’Autriche.

© photo : Greenpeace / Nicolas Chauveau