Discours d’ouverture de l’Unoc : réaction de Greenpeace France

Entre hier et ce matin, la ministre Agnès Pannier-Runacher et le Président Emmanuel Macron ont multiplié les effets d’annonces avant le discours inaugural du Président ce lundi matin. Greenpeace France déplore la persistance d’un plan de protection des aires marines protégées françaises (AMP) à la carte et sans cohérence générale.

Pour François Chartier, chargé de campagne chez Greenpeace France : « Nos responsables politiques restent arc-boutés sur une croyance archaïque selon laquelle protéger les océans équivaudrait à nuire aux pêcheurs, alors que c’est précisément le contraire. La France vient de rater une opportunité de réhausser son ambition en termes de protection dans les AMP, là où le président à pourtant fait preuve de volontarisme sur les sujets internationaux.Emmanuel Macron a ainsi malheureusement raté l’opportunité de montrer qu’il se souciait autant des océans que de son image de pionnier sur la scène internationale. »

Parmi les points abordés par la Ministre :

En tournant ainsi le dos aux recommandations scientifiques, le gouvernement ferme les yeux sur l’un des enjeux centraux de la Conférence des Nations unies sur l’océan, qu’est le chalutage de fond, avec l’exploitation minière en eaux profondes et le traité sur la haute mer.

Greenpeace appelle le gouvernement à cesser de se réfugier derrière des mesures déjà existantes et à prendre une décision claire : bannir le chalutage de fond dans les aires marines protégées. Il reste encore quelques jours pour adopter une position politique cohérente et confirmer le rôle de leader de la France en matière de protection des océans.