Ce samedi 12 mars, 5 ans déjà que s'est produite la catastrophe de Fukushima m

Fukushima 5 ans déjà on n’oublie pas !

Ce samedi 12 mars, 5 ans déjà que s’est produite la catastrophe de Fukushima mais toujours présente à travers la contamination radioactive installée pour plusieurs dizaines voir centaines d’années.

Fukushima 11 mars 2011


L’occasion pour Greenpeace de rappeler une nouvelle fois, comme l’indiquaient nos pancartes, notre solidarité avec le peuple japonais qui essaye de survivre aux alentours de la zone de Fukushima.

Les militants du GL au passage de la mairie


C’est ce mot que nous avons répété à plusieurs reprises lors de notre prise de parole, solidarité :
– avec les 174 000 personnes encore déplacées et qui vivent dans des baraquements provisoires
– avec les 8000 ouvriers qui tous les jours essayent de décontaminer la surface de la zone et de réduire la fuite vers l’océan d’eau contaminée
– avec les familles des 116 enfants victimes d’après un rapport de médecins publié le 9 mars de forme agressive de cancer de la thyroïde
– avec les familles déplacées auxquelles le gouvernement a annoncé la fin en mars 2018 des dédommagements pour traumatisme et activités économiques perdues

Place du Parlement


A travers la ville, du miroir d’eau au miroir d’eau, en passant par le Grand Théâtre, la place Gambetta, la place Pey-Berland, la Place Camille Julian, la place du Parlement et la place de la Bourse, c’était le plus élémentaire acte de solidarité avec les Japonais.
Nous avons aussi, par notre présence, rappelé aux bordelais croisés dans les rues que le nucléaire sûr n’existe pas et notre exigence d’un avenir sans Tchernobyl ni Fukushima.

Sur les quais


Au moment où c’est même Pierre-Franck Chevet, le président de l’autorité de sûreté nucléaire, qui affirme : « Il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima puisse survenir en Europe », on attend malheureusement toujours des différents gouvernements des choix clairs pour la sortie du nucléaire….

Au départ du miroir d’eau