Greenpeace va fortement s’impliquer dans le débat sur les politiques énergé

Climat

2012 : le stress test des candidats

Greenpeace va fortement s’impliquer dans le débat sur les politiques énergétique et climatique qui s’est enclenché depuis l’accident nucléaire de Fukushima et qui ne va cesser de s’amplifier dans les prochains mois. Nous lançons donc notre « Stress Test des candidats à la présidentielle ».

C’est pourquoi nous avons développé cet outil de présentation des positions des principaux acteurs de la campagne électorale. Avec cet outil, Greenpeace entend mettre la lumière sur les programmes des candidats à l’élection présidentielle, potentiels ou officiels, afin de ne laisser ni les militants des partis politiques ni les électeurs dans le doute.

Pour élaborer cet outil, Greenpeace a suivi de près lors les interventions récentes ou moins récentes des candidats, leurs propositions et les points de vue qu’ils ont pu défendre sur les problématiques liées à l’énergie et au climat, réalisant ainsi une première évaluation de leur vision de l’avenir énergétique de la France.

Afin de compléter les sujets sur lesquels les candidats ne s’étaient pas exprimés publiquement, Greenpeace leur a fait parvenir un courrier, comportant un questionnaire précis, qui concerne trois volets des politiques énergétique et climatique : l’avenir du nucléaire, la dépendance aux énergies fossiles et le développement des alternatives.

Greenpeace a donc apprécié le positionnement de chaque personnalité politique concernée, à l’aune de ses réponses mais également au regard des réponses apportées par l’ensemble des personnalités politiques approchées, qu’elles soient officiellement ou non candidates à l’élection présidentielle ou aux primaires de leur formation politique. Greenpeace a également tenu compte des prises de position publiques, des programmes publiés ou tout autre témoignage des candidats sur les enjeux énergétique et climatique.
Les personnalités qui n’auraient pas apporté de réponses, sont classées, dans l’attente de leur réaction, dans la catégorie « rétrograde ».

L’attentisme domine au PS. Des divergences apparaissent à droite.

Du côté du Parti Socialiste, la plupart des candidats appartient au groupe des attentistes. Seule Martine Aubry fait une entrée timide dans le groupe des avant-gardistes. François Hollande, Ségolène Royal, et les autres candidats socialistes se refusent encore à faire un choix clair en faveur d’un autre modèle énergétique.
Au centre, silence radio. François Bayrou et Jean-Louis Borloo n’ont pas répondu. Rare sont leurs prises de positions publiques sur le sujet. C’est encore plus grave pour l’ex Ministre de l’Environnement qui se glorifie encore à tout bout de champ du médiocre Grenelle de l’Environnement. Ils sont tous les deux dans le camp des rétrogrades.
A droite, les positions ne sont pas toutes alignées sur la ligne présidentielle. Des voix s’élèvent pour défendre une sortie du nucléaire, certes à plus au moins long terme. C’est le cas de Dominique de Villepin et de Christine Boutin, plus proche des candidats socialistes que de Nicolas Sarkozy. Le candidat présumé à sa propre succession se place sans surprise parmi les rétrogrades, à l’image de la France dans le reste de l’Europe avec son obsession nucléaire…

Selon nos premiers résultats, rares sont les candidats qui ont pris conscience de la possibilité, la nécessité et l’urgence d’orienter la France vers la transition énergétique.

Cette application est et sera en « chantier » : elle a vocation à évoluer, à être complétées de nouvelles sources, afin de suivre l’évolution possible des candidats à l’élection présidentielle de 2012.