L'interview de Susanna Dell’ Orto, responsable du programme Philanthropie

Susanna Dell’Orto, Responsable Philanthropie

Quelle est ta formation, ton parcours ?

Je suis née en Italie, à Milan, et je suis venue en France à l’âge de 20 ans pour suivre des études de psychologie sociale à l’université de Paris 5.
En parallèle de mes études, je me suis investie bénévolement dans l’aide sociale aux SDF via le Samu social. J’ai ensuite fondé ma propre association pour venir en aide aux sans-abris.
Un jour, je suis tombée sur une annonce dans Libération qui proposait des postes de recruteurs d’adhérents pour Greenpeace. Ca y est, j’avais un pied dans l’association: mon rêve d’ado se réalisait. Il dure depuis 16 ans.

Pourquoi avoir choisi Greenpeace ?

J’ai grandi dans une famille très sensible à l’environnement et j’ai moi-même toujours eu à coeur d’agir pour la planète, les animaux, et la nature. En 1982, je découvrais la campagne autour des bébés phoques et pour moi, c’était clair “quand je serai grande, je travaillerai pour Greenpeace”. J’ai découvert l’organisation plus en profondeur comme toute l’Italie et le reste du monde en 1985 (à travers l’affaire du Rainbow Warrior). J’ai développé une véritable admiration pour leurs actions, leur courage et la ténacité qu’ils déployaient.
Au bout de toutes ces années, je reste toujours aussi admirative de Greenpeace, et des différentes facettes de son travail et de ses principes que j’ai découvert peu à peu (indépendance, travail de fond, persévérance et efficacité !)

Quel est ton poste chez Greenpeace? En quoi peux-tu aider les donateurs?

Aujourd’hui, après avoir occupé différentes fonctions au sein de la communication et de la collecte de fonds, je suis responsable du programme Philanthropie.
Mon rôle consiste en partie à garantir l’indépendance financière de notre organisation mais aussi à faire le lien entre elle et les personnes qui nous soutiennent et s’engagent à nos côtés. Je suis là pour renseigner et aller à la rencontre de ceux qui souhaitent mieux découvrir les aspects moins visibles de nos actions telles que le lobbying et l’expertise mais aussi nos valeurs, notre histoire, notre fonctionnement. J’ai à cœur d’être le plus transparente possible afin que nos adhérents se sentent plus proches de notre association qui, ne l’oublions pas, ne vit que grâce à eux.