SOS Océans : le crime caché des grands fonds marins

Les océans sont en train de mourir, et tout particulièrement en Europe. Parmi les espèces que l’on trouve sur nos étals, 9 sur 10 sont surexploitées ou au bord de la surexploitation. Si on continue à ce rythme, d’ici 35 ans les mers seront vides.

Crime en eaux profondes par gpfrance

Le chalutage profond est une pêche industrielle qui se pratique à plus de 400 mètres de profondeur, là où la mer se fait obscure et l’environnement silencieux, là où personne ne voit les dégâts pratiqués, dans des écosystèmes mal connus.

Demain, samedi 4 juin, les militants bénévoles de Greenpeace seront mobilisés, autour des enseignes de distribution et des points de vente de poissons des grandes profondeurs. Ils iront à la rencontre des consommateurs, afin de leur remettre un guide conso-citoyen des espèces profondes, et de les sensibiliser à la menace qui pèse sur les océans.

Pour les rencontrer voici les rendez-vous :

La France est un pays clé !

La France est un des principaux pays pêcheurs et consommateurs de ces espèces, alors que la technique de pêche employée, le chalutage profond, est particulièrement destructrice. Le chalutage profond vise des espèces profondes qui se reproduisent très lentement, et sont donc particulièrement vulnérables à la pêche. Les chaluts sont des filets coniques, dont l’ouverture peut être aussi large qu’un terrain de football, tirés par des bateaux au dessus du plancher océanique, raflant tout sur leur passage.

C’est maintenant que se joue l’avenir des océans européens

L’Union européenne a entamé un processus de réforme de la Politique commune des pêches européenne, qui régule les pratiques de nos flottes dans et hors des eaux communautaires. Le chalutage profond est pour Greenpeace l’exemple même du type de pêche à bannir.

Greenpeace demande que l’Union européenne s’oriente vers une pêche durable, ce qui passe par le respect des avis scientifiques en matière de quotas, la diminution du nombre de bateaux, et la protection de zones en mer, notamment sur les zones de reproduction de certains poissons. Enfin; l’UE doit arrêter de subventionner des pratiques destructrices, dont le modèle économique n’est pas viable.

Tout le dossier, toute l’enquête sur :www.greenpeace.fr/sos-oceans