Japon : l’urgence

La catastrophe naturelle qui a frappé le Japon le 11 mars 2011, a causé la défaillance de plusieurs réacteurs nucléaires de deux centrales situées dans la région de Fukushima, à environ 250 km au nord de Tokyo. La situation concernant les centrales nucléaires de Fukushima, est de plus en plus alarmante. Des explosions d’hydrogènes se sont produites sur plusieurs réacteur, libérant de fortes doses de radioactivité. D’autres réacteurs semblent être aussi dans une situation critique, notamment les piscines de refroidissements de combustibles, situées sur les toits de chacun des réacteurs.

Greenpeace reste en alerte sur la situation japonaise tant que tout risque n’est pas écarté. Suivez l’évolution de la situation.Depuis une semaine, le Japon est durement éprouvé par ce séisme de grande ampleur, les conséquences pour la population sont terribles.

18 mars 22h30 – suivez ce flux d’actualité en temps réel via Twitter

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Suivre l’actualité au Japon sur la télévision publique NHK

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18 mars 21h30 : Une semaine après le séisme et le tsunami, le bilan humain est lourd, 6 911 morts, 10 354 disparus et 2 285 blessés. Plus de 88 000 maisons et bâtiments ont été complètement ou partiellement détruits. Il y a 370 000 personnes dans 2 100 abris.

18 mars 18h16 : Le statu quo à Fukushima n’est pas une bonne nouvelle Certes, la situation n’empire pas, mais elle ne s’améliore pas non plus, et les dommages causés sont toujours là ! Voir le communiqué de Greenpeace France

18 mars 17h25 : Tokyo Electric Power a indiqué qu’il avait bon espoir de rétablir l’électricité dans les deux premiers réacteurs dans la journée de samedi. Ensuite seulement, le personnel pourra constater si le système de refroidissement et les autres équipements sont en état de fonctionnement. Pour les réacteurs 3 et 4, l’électricité ne devrait pas être rétablie avant dimanche au mieux.

18 mars 14h30 : voici les principaux points du jour.
La poursuite des tentatives de refroidissement reste la priorité numéro UN pour TEPCO et l’autorité de sûreté nucléaire japonaise. L’effort est particulièrement concentré sur les cœurs des réacteurs 1 à 3 qui sont en fusion, et sur les piscines de combustibles des réacteurs 3 et 4. Notons que les rejets de pressions se poursuivent, et de la radioactivité est donc relâchée. Le rétablissement de l’électricité est toujours attendu, à priori pour la journée de samedi (il est actuellement 22h au Japon).
Les ingénieurs de la centrale ont concédé pour la première fois que le seul moyen pour prévenir une fuite radioactive majeure est peut être d’enterrer la centrale, de la recouvrir de sable et de béton. Cette solution n’est pour le moment pas encore envisagée.

18 mars 10h15 : L’autorité sûreté nucléaire japonaise passe en niveau 5 les accidents des réacteurs 1, 2 et 3 centrale de Fushima Dai-ichi (4 auparavant). Sur l’échelle internationale INES, le niveau 5 correspond à un accident (entraînant un risque hors du site) avec pour le site un endommagement grave du réacteur ou des barrières radiologiques. Voir en détail la présentation de l’échelle INES sur le site de l’ASN.

18 mars 9h25 (17h25 au Japon) : point sur la situation. Le Japon a repris vendredi les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima, où la situation semblait s’être stabilisée. Pour la première fois depuis le début de la crise, on entend parler de « lueur d’espoir », car la situation ne s’est pas empirée. « La situation reste très sérieuse à la centrale. Mais il n’y a pas eu d’aggravation significative depuis hier », a déclaré Graham Andrew, conseiller spécial du directeur général l’AIEA.
Les efforts se poursuivent pour refroidir les centrales, le rétablissement de l’électricité souhaité par TEPCO ne semble pas avoir abouti pour le moment. L’opérateur Tepco espère rétablir le courant dans les réacteurs 1 et 2 aujourd’hui et, si possible dans les unités 3 et 4 également d’ici la fin de la journée. Hier jeudi, Tepco était parvenue à tirer un câble haute tension jusqu’au site de Fukushima 1 Daiichi. L’objectif aujourd’hui est de reconnecter chez réacteur puis chacun de leur système de refroidissement pour espérer faire à nouveau circuler l’eau dans les piscines de stockage et les cuves de confinement. Ainsi, les réacteurs pourront retrouver une certaine stabilité et émettre beaucoup moins de radiations qu’à l’heure actuelle où ils sont en surchauffe et dangereux.

18 mars : Alors qu’une minute de silence a été observée à 5H46 GMT, une semaine après le séisme et le tsunami meutrriers, le combat continue à la centrale de Fukushima pour refroidir les barres de combustible du récateur 3 et éviter un accident nucléaire majeur.

17 mars 22h00 : L’AIEA propose sur internet une présentation technique des réacteurs BWR (type de la centrale de #Fukushima qui propose également un tableau synthétique de la situation. A consulter pour comprendre en détail le fonctionnement :

17 mars 20h32: S’il apparaissait qu’une centrale française présente le moindre risque à l’issue des tests, elle serait fermée, a affirmé François Fillon , invité du journal de 20h sur France 2.

17 mars 16h : les informations continuent d’être éparses, hachées, contradictoires.
Cette situation est inquiétante, il est difficile de faire le tri. Pour faire le point : la priorité essentielle reste à l’heure actuelle, de refroidir les réacteurs & de remettre de l’eau dans les piscines de combustibles. De nombreux moyens ont été mis en œuvre par TEPCO, l’armée et le gouvernement Japonais dans ce but : hélicoptères militaires projetant de l’eau, camion équipés de canons à eau, ainsi que la tentative de mettre en place une alimentation électrique alternative pour relancer les circuits de refroidissement. La nuit est maintenant tombée sur le Japon et ces tentatives sont loin d’avoir apporté la quantité d’eau suffisante.
Le 17 mars matin le bilan est lourd pour le Japon : 5 178 morts, 8 606 disparus et 2.285 blessés. Plus de 88.000 maisons et bâtiments ont été complètement ou partiellement détruits.

vidéo aérienne de la centrale de Fukushima Daiishi filmée le 16 mars

17 mars 12h45 : un message de soutien au peuple japonais :
私たちの想いは日本の方々とともに。

17 mars 11h30 : actualisation de la situation. L’ASN (autorité de sûreté nucléaire française) fait le point ce matin, et parle d’ évolution préoccupante des piscines d’entreposage du combustible usé des réacteurs n°3 et n°4. La priorité est de refroidir le combustible dans le cœur des réacteurs n°1, 2 et 3, ainsi que d’apporter de l’eau aux piscines des réacteurs n°3 et 4. Différents moyens ont été envisagés pour l’appoint en eau des piscines et sont en cours de mise en œuvre : largage d’eau par hélicoptère, intervention par camion citerne.
TEPC0 a annoncé qu’il essaierait de rétablir dans les prochaines heures l’alimentation électrique par une ligne à haute tension.
Les opérations de décompression volontaire des enceintes conduisent toujours à des rejets radioactifs.
L’exposition au rayonnement des travailleurs sur le site reste préoccupante.
La radioactivité relevée par les balises de mesure à Tokyo reste faible et ne nécessite pas d’action particulière de protection des populations.
Selon le point matinal de l’IRSN, qui fait un focus sur l’état des piscines de combustibles, les piscines des réacteurs n°3 & 4 de Fukushima Daiichi sont en ébullition.

16 mars 23h37 : les informations sont très contradictoires. En effet, on apprend que Tepco dément les informations américaines. Les autorités japonaises et Tepco nient en bloc les propos de Greg Jaczko, président de l’Autorité américaine de régulation nucléaire, qui affirme que la piscine de stockage du réacteur 4 de la centrale de Fukushima est vide. Pour l’exploitant de la centrale nucléaire, le réacteur est stable.

16 mars 23h10 : l’AIEA surveille étroitement l’état des piscines de refroidissement, et publie ce soir sur son site un relevé des températures. Selon les experts de l’AIEA, l’eau de ces piscines, qui refroidissent le combustibles est normalement maintenue à une température inférieure à 25°. Dans le cas des réacteurs de Fukushima à l’heure actuelle, le relevé montre des températures bien au delà et en augmentation dans les cas des réacteurs 5 & 6.
Unit 4
14 March, 10:08 UTC: 84 ˚C
15 March, 10:00 UTC: 84 ˚C
16 March, 05:00 UTC: no data

Unit 5
14 March, 10:08 UTC: 59.7 ˚C
15 March, 10:00 UTC: 60.4 ˚C
16 March, 05:00 UTC: 62.7 ˚C

Unit 6
14 March, 10:08 UTC: 58.0 ˚C
15 March, 10:00 UTC: 58.5 ˚C
16 March, 05:00 UTC: 60.0 ˚C

16 mars 22h00 : pour mieux saisir le fonctionnement d’un réacteur du type de ceux de Fukushima, une excellente animation du New York Times

16 mars 19h30 : connaitre l’état des réacteurs reste la préoccupation clé. Dans la mesure où les radiations rendent dangereuse toute approche, un avion sans pilote de l’armée américaine va survoler la centrale nucléaire de Fukushima, pour observer l’état des installations et prendre des photos, d’après Kyodo.

16 mars 17h00 : l’IRSN a publié cet après midi une nouvelle note d’état des lieux de la situation des réacteurs de Fukushima. Les inquiétudes se portent sur les piscines de refroidissement des réacteurs n°3, 4 et 5 : « Piscine du réacteur n°3 : L’eau de la piscine est en ébullition. A défaut d’appoint en eau, un début de dénoyage des assemblages combustibles interviendra sous environ 7 jours. Piscine du réacteur n°4 L’eau de la piscine est en ébullition. A défaut d’appoint en eau, un début de dénoyage des assemblages combustibles interviendra sous environ 4 jours en l’absence de fuite. D’après les derniers éléments collectés par l’IRSN (source JAIF), ,une dégradation du combustible est suspectée ce qui pourrait confirmer un scénario de fuite. » Lire l’intégralité de la note sur le site de l’IRSN

16 mars 16h45 : en ce moment sur public senat, la réunion sur la filière #nucléaire en direct de l’Assemblée nationale.

16 mars 16h30 : après les décisions allemande et suisse, la Chine a annoncé aujourd’hui suspendre l’autorisation de nouvelles centrales nucléaires le temps de réviser les procédures de sécurité

16 mars 16h15 : l’ AIEA fait part de ses inquiétudes sur les réacteurs 3 & 4. Son directeur général a par ailleurs annoncé vouloir se rendre au Japon dès cette semaine.

16 mars 16h00 : Les ministres européens de l’Énergie se réuniront lundi en sommet extraordinaire pour tirer les premières leçons de l’accident nucléaire de Fukushima. Ils devraient se pencher sur l’organisation de tests de sécurité qui doivent être réalisés dans les 143 réacteurs nucléaires situés en UE.

16 mars 10h26 : pour un état des lieux des réacteurs, voir la notre d’information complète publiée par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) – format PDF

Une interview de Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire de Greenpeace France sur TV5 monde, le 15 mars

16 mars 9h00 : Communiqué de presse n°10 du mercredi 16 mars 2011 à 09h00 Séisme au Japon / L’ASN fait le point sur la situation de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Evolution préoccupante de la piscine de stockage du combustible usé du réacteur n°4 et de la sûreté du réacteur n°3.
« Le 15 mars les mesures d’évacuation de la zone des 20 km autour de la centrale ont été pratiquement achevées et les autorités japonaises ont demandé la mise à l’abri de la population dans un rayon de 30 km. Le survol de cette zone est désormais interdit. Les opérations de décompression volontaire des enceintes conduisent à des rejets radioactifs. Les balises de mesure de villes localisées entre la centrale et Tokyo, le long des cotes, relèvent une élévation des débits de dose. De même pour les balises situées à proximité de l’agglomération de Tokyo. Toutefois, à Tokyo, cette élévation de radioactivité reste faible et ne nécessite pas d’action particulière de protection des populations. La radioprotection des travailleurs sur le site est très préoccupante notamment en ce qui concerne le niveau de rayonnement en salles de commande. Une élévation provisoire du niveau de radioactivité pendant environ une heure a conduit à une évacuation provisoire de la centrale. »

15 mars 18h45 : [Révélations] Areva au coeur du réacteur de Fukushima sur le site owni Une enquête approfondie sur le Mox fourni par Areva aux centrales japonaises

15 mars 17h00 : L’ACRO ( association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest) annonce sur son site qu’elle « a reçu un tableau de données de mesures sur le site de la cenrale de Fukushima dai-ichi qui montre une élévation d’un facteur 10 du rayonnement neutron, ce qui est un très mauvais signe »

15 mars 16h02 : d’après une information de Kyodo News, le Gouvernement japonais et TEPCO envisagent d’utiliser des hélicoptères pour mettre de l’eau dans le réacteur pour le refroidir. La situation reste critique dans le réacteur n°4 le niveau d’eau ne remonte pas dans la piscine de refroidissement des combustibles irradiés. MAJ 16h30 : L’AIEA publie un communiqué dans lequel elle exprime son inquiétude au sujet de #Fukushima Daiishi http://bit.ly/f0gkzI

15 mars 15h : cuve, piscine, enceinte de confinement. Pour mieux visualiser : vue schématique d’un réacteur à eau bouillante (REB)

15 mars 12h45 : extrait du point de situation publié par l’IRSN ce matin : « Il a été signalé des débits de dose très élevés aux abords des réacteurs 1, 2 et 3. Les dernières mesures relevées sur les balises à proximité du site confirment une augmentation importante de la radioactivité ambiante. Le site a été évacué, seuls les intervenants sur l’accident sont présents. Compte tenu des débits de dose, il est à craindre que les conditions d’intervention deviennent très difficiles. Les rejets radioactifs par bouffées liées aux dépressurisations volontaires se poursuivent sur les réacteurs n°1 et 3. En revanche, compte tenu de l’altération de l’enceinte de confinement du réacteur n°2, l’IRSN estime que les rejets sur ce réacteur sont désormais non filtrés et pourraient être permanents. » L’intégralité de cette note est consultable au format PDF

15 mars 12h10 : Pour AC Lacoste, président de l’ASN l’accident de #Fukushima a atteint le niveau 6 (sur 7) de gravité. Il parle d’une « catastrophe tout à fait évidente ». Voir l’article de l’Express

15 mars 11h35 : l’ASN confirme l’entrée en fusion des réacteurs 1, 2 et 3, ainsi que la dégradation de l’enceinte de confinement numéro 2 dans son communiqué de presse de 11h : « Deux explosions successives, à 06h10 et 10h (heure locale) ont probablement entrainé une dégradation de l’enceinte de confinement à l’origine de l’augmentation significative des rejets radioactifs détectés. » A noter : le site internet de l’ASN semble rencontrer en ce moment quelques problèmes.

15 mars 11h00 : d’après Reuters Deux brèches de huit mètres de large sont apparues dans l’enceinte extérieure du réacteur n° 4 de la centrale de #Fukushima.
Quelques liens pour mieux comprendre les chiffres, notions etc :
Un site pour voir en direct les vents au Japon
Les mesures de radioactivité décodées par l’IRSN & l’ASN, pour mieux comprendre les infos reçues du Japon http://bit.ly/fl3l4a

15 mars 07h15 : à 9h40 (heure locale), une explosion est survenue dans le réacteur n°2, qui a endommagé le confinement. Puis, suite à une autre explosion d’hydrogène, un incendie s’est déclaré vers midi (heure locale) sur le réacteur 4, qui était l’arrêt au moment du séisme et du tsunami, mais dont le combustible a lui aussi surchauffé. Nos pensées vont vers le peuple japonais qui, après un séisme et un tsunami dévastateurs, doit désormais faire face à une situation effroyable, engendrée par les risques inhérents à l’industrie nucléaire. Nous saluons aussi l’héroïsme des ouvriers qui mettent leur santé en danger et font l’impossible pour contenir la catastrophe sur la centrale de Fukushima.

15 mars 02h15 : communiqué de Greenpeace : Japon : vers le scénario catastrophe. Explosion sur le réacteur n°2 de Fukushima, le confinement a cédé. Une quatrième explosion est survenue sur la centrale de Fukushima (250 km au nord de Tokyo), dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Les combustibles irradiés se trouvent en contact direct avec l’atmosphère et tout refroidissement est désormais quasiment impossible.
Il ne s’agit pas cette fois d’une explosion d’hydrogène à l’extérieur de l’enceinte mais d’une explosion d’hydrogène au niveau de la piscine de condensation située à l’intérieur de l’enceinte, sous la cuve du réacteur dans laquelle les combustibles radioactifs sont en grande partie fondus. On se rapproche du pire scénario possible, il est maintenant certain que des rejets de radionucléides ont commencé

15 mars 01h55 : communiqué de l’ambassade de France : qui annonce de manière officielle l’explosion, donne des consignes de calme et rappelle qu’il convient de se tenir dans un endroit confiné http://bit.ly/g6T7nr

15 mars 01h15 : un modèle de dispersion du nuage a été réalisé par le Swiss Alarm Center la situation de Tokyo est extrêmement préoccupante ; http://bit.ly/gGzLSt

15 mars 00h40 : une conférence de presse de l’opérateur, TEPCO est en cours . Des salariés ont été évacués suite à l’explosion entendue ce matin au réacteur n°2. Le niveau de radiation autour de la centrale a augmenté pour atteindre 1 941 microsieverts par heure. Le niveau annuel d’exposition considéré comme normal pour le public est de 1 000 microsieverts . à suivre en direct sur http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/

15 mars 00h10 : une explosion a été entendue au réacteur N°2 de la centrale de Daiichi via reuters & AFP & AP à suivre en direct sur la NHK
MAJ : Le chargé des relations publiques du gouvernement japonais confirme sur Twitter : Noriyuki SHIKATA « There was a blast at Unit 2 of Fukushima Daiichi at 6:10 this morning. Suppression pool seems to be damaged. »

14 mars 23h00 : BREAKING NEWS de Kyodo News citant Edano (porte parole) défaut partiel dans le confinement du réacteur n°2 http://bit.ly/e6QQYD MAJ 23h55 : L’AFP rconfirme l’info de Kyodo et relaie qu’une partie de l’enceinte de confinement du réacteur2 de #Fukushima semble avoir été endommagée, le fait que l’enceinte de confinement soit endommagée est extrêmement préoccupant.

14 mars 22h41 : l’ONU a rassemblé une liste des comptes Twitter à suivre sur le #Japon http://bit.ly/eMWoKA (en anglais)

14 mars 21h18 : d’après une dépêche Kyodo News qui relaie des informations de TEPCO, au regard du niveau de radiation, TEPCO pense que le coeur du réacteur n°2 aurait partiellement fondu http://bit.ly/gZKoYF
Mise à jour 22h30 : d’après TEPCO la pression au sein du réacteur baisse, mais on n’a pas d’indice sur le niveau de l’eau dans la cuve http://bit.ly/e8YlUU La vigilance reste la règle, car sans certitude sur le niveau de l’eau, la situation est extrêmement instable.

14 mars 20h40 : les opérations d’injection d’eau de mer dans le réacteur n°2 de Fukushima-Daiichi ont repris mardi aux premières heures d’après Kyodo News

14 mars 20h10 : Anne Lauvergeon invitée du 20h de France2. Anne Lauvergeon reste dans la démarche de défense de l’industrie nucléaire : elle refuse de parler de catastrophe nucléaire, déclare que les réacteurs n°1 et 3 sont sous contrôle alors que l’ASN elle même a dit cet après-midi que leur cœur était toujours en fusion. Anne Lauvergeon dispose peut être d’éléments inconnus du public ?
Enfin, elle vend la nouvelle technologie d’Areva qui, selon elle, serait tout à fait capable de résister à une fusion du cœur de réacteur… C’est impossible.

14 mars 18h30 : « Pas besoin de verser dans l’exagération« , affirme Xavier Bertrand ce matin sur RMC. Nous invitons donc M. Bertrand à consulter ce graphique produit par l’IRSN sur la confiance accordée par les français aux politiques, aux industriels et aux associations sur le dossier nucléaire. L’enquête globale est consultable sur le site de l’IRSN*

14 mars 17h56 : 185 000 personnes évacuées dans les zones autour des centrales selon la NISA (Japan’s Nuclear and Industrial Safety Agency ) Le détail ville par ville sur le site de l’AIEA : http://bit.ly/f0gkzI

14 mars 17h06 : Pour l’ASN, Fuskushima un accident ‘de niveau 5, peut être 6’ vu dans LesEchos S’exprimant devant la presse André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire a indiqué qu’il avait ‘le sentiment’ que les événements survenus au Japon dans la centrale de Fukushima se situaient ‘au niveau 5′ et peut être au niveau 6’ sur l’échelle internationale des événements nucléaires, qui sert à en mesurer la gravité. Samedi, les autorités japonaises avaient classé l’incident au niveau 4 . Revoir l’échelle INES de classement sur le site de l’AIEA

14 mars 16h21 : le collège de l’ASN s’est réuni ce lundi matin 14 mars 2011 pour faire le point sur la situation au Japon. Dans sa délibération, le collège de l’ASN écrit « Sur la base des informations disponibles, la préoccupation principale porte actuellement sur les réacteurs n°1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima Daiichi, qui connaissent des difficultés importantes de refroidissement. Les combustibles sont endommagés. Des rejets volontaires à l’atmosphère visent à maintenir l’intégrité des enceintes. Les réacteurs n°1 et 3 ont été le siège d’explosions d’hydrogène violentes. Globalement, les rejets radioactifs dans l’environnement sont importants. » (…) « Dans tous les cas, des mesures de long terme seront nécessaires pour la protection de la population et de l’environnement dans la zone impactée. L’ASN continuera de rendre accessibles l’ensemble des informations dont elle dispose ainsi que son analyse de la situation. »
A lire en intégralité, et au format PDF sur le site de l’ASN

14 mars 16h15 : en Allemagne, Angela Merkel a annoncé un moratoire sur l’allongement de vie des centrales #nucléaires lire l’article du Monde.fr La chancelière Angela Merkel va renoncer au dégel du nucléaire allemand

14 mars 16h : les informations sont nombreuses, mais souvent contradictoires, il est difficile de faire le tri.

14 mars 12h15 : la Suisse a décidé de suspendre les procédures en cours concernant les trois demandes d’autorisation générale pour les centrales nucléaires de remplacement. http://bit.ly/dKcB3A

14 mars 12h05 : selon l’agence Jiji, les ingénieurs ne parviennent pas à refroidir le réacteur n° 2 de la central de Fukushima Dai-Ni. La même source avance que le niveau de l’eau a baissé au point que des cartouches de combustible nucléaire pouvaient être désormais exposés pour partie à l’air libre.

14 mars 11h50 : selon Kyodo News, on a détecté un faible niveau de contamination sur des membres d’une équipe de secours américaine #Fukushima

14 mars 9h00 : communiqué de Greenpeace France : Japon : explosions en série, le scénario de l’accident nucléaire majeur se répète . Les conséquences restent à déterminer, mais elles peuvent être dramatiques. Le réacteur n°3 touché cette nuit fonctionne avec un combustible particulièrement dangereux, le Mox, ce qui donne une ampleur plus importante à cet accident.

14 mars 5h30 : Tokyo Electric Power a annoncé que deux explosions se sont produites sur le réacteur 3 de Fukushima Daiichi. C’est déjà dans cette centrale qu’un réacteur avait été touché par une explosion samedi.

13 mars 23h35 : via Kyodo News les radiations aux alentours du réacteur n°1 de #Fukushima ont à nouveau dépassé la limite maximale.

13 mars 22h10 : l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé dimanche que « des rejets radioactifs très importants » se sont « produits simultanément à l’explosion » samedi du bâtiment du réacteur n°1 de la centrale de Fukushima. « Lors de l’explosion le débit de dose à la limite du site aurait atteint 1 millisievert par heure (mSv/h) », indique l’IRSN, « valeur à comparer à l’ordre de grandeur de la radioactivité naturelle qui est de 0,0001 mSv/h ». Pour l’IRSN, la valeur de 1 mSv/h correspond à « un rejet très important dans l’environnement ». L’IRSN cite des informations transmises par l’ambassade de France à Tokyo et ajoute que « seules quelques mesures sont actuellement disponibles ». Douze heures après l’explosion, selon l’Institut, « le débit de dose aurait encore été de 0,040 mSv/h ». voir la note de l’IRSN (pdf)

13 mars 17h20 : communiqué de Greenpeace : Japon : les risques nucléaires s’enchaînent Alors que les Japonais vivent des heures dramatiques et que de nouvelles répliques sismiques puissantes sont attendues dans les jours qui viennent, la situation ne s’améliore pas sur le front nucléaire. Alors que le Japon a malheureusement bien d’autres plaies à panser, le nucléaire est même devenu la préoccupation principale. En plus des problèmes majeurs que connait la centrale de Fukushima Daiichi, à 100 km plus au nord, la région de la centrale d’Onagawa vient d’être placée en état d’urgence pour cause de niveaux de radioactivité élevés.

13 mars 17h16 : d’après l’agence Kyodo, une pompe du système de refroidissement de la centrale de Tokai est arrêtée depuis vendredi et le séisme. La centrale est située dans le district de Naka.

13 mars 17 heures : Masashi Goto ancien ingénieur nucléaire, annonce que la situation est extrêmement instable et demande plus de transparence. A lire en anglais ici : http://www.bbc.co.uk/news/world-middle-east-12307698 « Mr Goto said the reactors at the Fukushima-Daiichi nuclear plant were suffering pressure build-ups way beyond that for which they were designed. There was a severe risk of an explosion, with radioactive material being strewn over a very wide area – beyond the 20km evacuation zone set up by the authorities – he added. Mr Goto calculated that because Reactor No 3 at Fukushima-Daiichi – where pressure is rising and there is a risk of an explosion – used a type of fuel known as Mox, a mixture of plutonium oxide and uranium oxide, the radioactive fallout from any meltdown might be twice as bad. »

13 mars 16h38 : une autre très bonne infographie du Washington Post sur le fonctionnement du réacteur et le risque de fusion http://wapo.st/hn2WS4 #Japon

13 mars 15h52 : les experts de l’OMS sont prêts à intervenir / en stand by pour le moment d’après le site de l’OCHA http://bit.ly/gjFFD0 #Japon

Une carte pour mieux comprendre :

13 mars 15h40 : 690 000 personnes ont été évacuées depuis trois jours selon le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de ONU (OCHA) http://bit.ly/eT47ar

13 mars 15h30 : la fatigue et l’angoisse de plus en plus fortes chez les population autour des centrales nucléaires. Kyodo News http://bit.ly/gedTug

13 mars 14h55 : les autorités japonaises ont informé l’AIEA que l’état d’urgence minimum était déclaré à la centrale d’ Onagawa http://bit.ly/epKu7D Les trois réacteurs de ctte centrale sont sous contrôle selon TEPCO

13 mars 14h15 : des préparatifs sont en cours pour injecter de l’eau de mer dans le réacteur n°2 de la centrale #Daiichi de #Fukushima d’après TEPCO. La même opération a déjà eu lieu sur les réacteurs 1 (victime de l’explosion samedi matin) et numéro 3, dans lequel la pression était importante selon les dernières informations.

13 mars 13h31 : l’Agence météorologique japonaise vient d’annoncer la probabilité d’un nouveau séisme de force 7, localisé dans la région du Kantô, autour de Tokyo. Cette probabilité serait de 70 % dans un délai de trois jours et de 50 % dans les jours suivants.

13 mars 13h00 : Refroidir avec de l’eau de mer, une bonne idée ? Une question que personne ne se pose… Dans l’urgence, les Japonais utilisent de l’eau de mer pour refroidir les réacteurs en surchauffe. Or, en s’évaporant, cette eau dépose du sel, qui risque donc de se concentrer sous forme d’une croûte et d’empêcher l’eau de refroidissement de continuer à circuler. Reste à savoir à quel moment ce phénomène va se produire : une fois que le réacteur sera refroidi ou non.

13 mars 12h40 : plus de 10 000 disparus au Japon après la catastrophe, la population est extrêmement durement touchée.

13 mars 12h15 : la BBC relaie les déclarations d’un porte parole du Gouvernement japonais : toujours en train d’essayer de baisser la pression dans le réacteur n°3, le risque d’explosion n’est toujours pas écarté

13 mars 11h40 : Selon la NHK, 310 000 personnes ont été évacuées #fukushima

13 mars 11h35 : sondage le Parisien : Avez-vous confiance en la sécurité des centrales nucléaire françaises ? http://bit.ly/fC3lHC

13 mars 11h00 : une excellente infographie du NYT sur la centrale de #Fukushima http://nyti.ms/gcvj5e

13 mars 10h30: Urgence nucléaire au Japon : 4 nouvelles questions à se poser Les responsables politiques français osent ergoter encore entre “catastrophe” et “accident” nucléaire… C’est déplacé, voire indigne, vu les risques et les menaces qui pèsent toujours sur la population japonaise.

12 mars 23h00: d’après Reuters, le dispositif de refroidissement du réacteur n°3 ne fonctionne plus #fukushima http://t.co/dYKloNO Du fait de la panne du système de refroidissement d’urgence du réacteur n°3, la compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO), propriétaire de la centrale, doit d’urgence trouver un moyen pour acheminer de l’eau vers le réacteur, a déclaré un responsable de l’Agence de sûreté nucléaire nippone, lors d’une conférence de presse.

12 mars 19h00: comprendre l’échelle INES de classement des incidents nucléaires : le rapport sur le site de l’ASN

12 mars 18h30 : la conférence de l’autorité japonaises de sûreté nucléaire, qui est maintenant terminée, n’a pas donné d’indications supplémentaires, si ce n’est que les opérations de contrôle continuent.

12 mars 17h00 : des photos de mesures de la radiation sur les enfants sur le site de OuestFrance (photo Reuters) #Fukushima http://bit.ly/fFm5ZM

12 mars 17h00 : on ne peut évaluer le classement INES d’un accident qu’APRES analyse ! le classement en niveau 4 donné pour le moment par l’autorité de sûreté nucléaire japonaise est donc appelé à évoluer #fukushima http://bit.ly/gPUO6e

12 mars 16h10 : rappelons que ce matin, l’Agence de sûreté nucléaire japonaise admettait une fusion du réacteur ! Sur le site de l’agence Kyodo http://bit.ly/fnXxUz

12 mars 15h43: plus de 300 000 personnes évacuées de leurs maisons au nord du Japon, ce chiffre augmentera selon la zone d’évacuation autour de #Fukushima information BBC World.

12 mars 15h00 : une équipe de l’Institut national des sciences radiologiques a été envoyé à #Fukushima par mesure de précaution selon la NHK.

12 mars 14h05 : d’après la BBC, l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) se préparer à distribuer les pastilles d’iodes aux habitants de la zone de #Fukushima http://bbc.in/flyMqv

12 mars : les forces de l’ordre sont équipées en protection NBC (nucléaire, bactériologique, chimique). Qu’en est il de la population ? http://twitpic.com/48r6y1

Communiqué de Greenpeace 12 mars 2011 à 13h : Japon : une situation nucléaire devenue incontrôlable. Le mythe de la sûreté nucléaire en question

12 mars Sur Reuters TV : Scientist warns of « Chernobyl-like » disaster (1:57)

Communiqué de Greenpeace 12 mars 2011 à 05h50 : Tremblement de terre au Japon : Greenpeace fait le point sur la situation nucléaire

Communiqué de Greenpeace 11 mars 2011 à 19h : Tremblement de terre au Japon : le danger nucléaire

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