La COP27 doit être un tournant vers un futur juste et soutenable

Pour Greenpeace, la 27e Conférence des Nations Unies pour le Climat (COP27) doit avancer sur la question de la justice climatique, notamment sur le sujet brûlant des pertes et dommages, négligé depuis trop longtemps.
Les pays les plus riches, qui portent une lourde responsabilité dans le dérèglement climatique, doivent s’accorder pour construire un mécanisme financier en capacité de secourir les populations jetées dans la détresse par les impacts du changement climatique. Dans le contexte actuel d’emballement du climat, faute de politiques d’atténuation à la hauteur, il est indispensable de mettre en œuvre de manière équitable le principe fondamental de l’accord de Paris, qui reconnaît une responsabilité commune mais différenciée des États.

« L’égoïsme et l’inconséquence des États les plus riches, comme la France, mènent l’humanité sur une pente suicidaire. Des milliards de personnes sont aujourd’hui brutalisées par les conséquences du changement climatique, comme nous le décrivons dans notre récent rapport Living on the Edge (1),déclare Clément Sénéchal, chargé de campagne à Greenpeace France. Une génération craint pour son avenir, et pendant ce temps les gouvernements continuent de faire semblant d’agir. Cette COP27 doit permettre aux populations les plus vulnérables de parler au monde entier et de demander des comptes aux responsables de leurs malheurs : les industries fossiles et leurs complices politiques ».

La COP27 pourrait donc être un succès si les accords suivant sont conclus (2) :

Notes aux rédactions :

(1) Le rapport Living on the Edge, de Greenpeace Moyen-Orient et Afrique du Nord publié le 2 novembre 2022.

(2) Les propositions détaillées de Greenpeace pour la COP27 (en anglais)