Greenpeace France lance le Prix des Boulets du Climat

Mardi 8 décembre, Greenpeace France lance un nouveau prix politique et satirique, les boulets du climat, qui récompense le pire de l’inaction climatique. Pour cette première édition, dix responsables politiques “qui ont touché le fond” ont été sélectionnés parmi la majorité présidentielle, dans deux catégories : membres du gouvernement et parlementaires. 

Les lauréat·es seront annoncés début 2021, à l’issue d’un vote du public sur le site boulets-du-climat.fr

Cinq ans après la signature de l’accord de Paris, le constat est clair : le compte n’y est toujours pas ! [1] Pourquoi ? Précisément parce que trop de responsables politiques au pouvoir se conduisent en véritables “boulets”, depuis le sommet de l’État jusqu’à l’Assemblée nationale. Ce qui caractérise le boulet du climat, c’est son entêtement à considérer l’écologie comme un élément purement marketing de l’action politique, sans se soucier de l’efficacité des mesures prises.  Résultat : il plombe l’agenda climatique et nous entraîne vers le fond”, commente Clément Sénéchal, chargé de campagne Politiques climatiques pour Greenpeace France.

Au cours de cette année 2020, les débats autour de “la relance verte” ou des propositions de la Convention citoyenne pour le climat ont montré que les intérêts des grands groupes industriels restent largement prioritaires pour le gouvernement et la majorité. 

Toutes les mesures budgétaires de la Convention citoyenne ont été vidées de leur substance dans le budget 2021; il ne reste que l’habillage. Quant aux autres mesures structurantes, comme l’interdiction des publicités climaticides, le gouvernement est carrément entré en campagne publique contre les citoyen·nes. Ce logiciel obsolète va nous piéger pendant plusieurs années dans une trajectoire économique insoutenable pour l’humanité.”, poursuit Clément Sénéchal.

Dans la catégorie “gouvernement” sont nommé·es : 

Dans la catégorie “parlementaire” sont nommé·es :

 

[1] Selon le Haut Conseil pour le climat, la France a diminué ses émissions de gaz à effet de serre d’environ 1% par an depuis 2015. C’est très en deçà des efforts nécessaires pour se mettre sur une trajectoire 1.5°C.