Deux millions de signatures pour protéger l’océan Antarctique: Greenpeace remet une pétition au ministre des Affaires étrangères

Ce matin, Greenpeace France a remis symboliquement à Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, une pétition signée par plus de 2 millions de personnes dans le monde et appelant à protéger l’océan Antarctique. Des membres de l’organisation ont brandi devant le Quai d’Orsay une photo de 2 mètres de large représentant un manchot royal et composée par des portraits photographiques de certain.e.s des 275 000 signataires de la pétition adressée spécifiquement au ministre français. Cette pétition a été remise en mains propres à un représentant du ministère.

Remise d’une pétition signée par plus de 2 millions de personnes pour créer un sanctuaire marin dans l’océan Antarctique au Ministére de l’Europe et des Affaires étrangères

Des photos de la remise de pétition sont disponibles en suivant le lien https://media.greenpeace.fr/?p=349

En effet, la Commission pour la Conservation de la Faune et de la Flore Marines en Antarctique (CCAMLR)  va tenir une réunion décisive du 22 octobre au 2 novembre prochain à Hobart en Tasmanie (Etat australien) pour décider de la création d’une zone protégée en Antarctique. Cette commission est composée par les représentants de 24 Etats, dont la France, et de l’Union Européenne. La pétition de Greenpeace plaide en faveur de la création d’un sanctuaire marin d’une superficie de 1,8 million de km² en mer de Weddell. Il représenterait la plus vaste zone naturelle protégée au monde.

Hélène Bourges, responsable de la campagne Océans à Greenpeace France, déclare :

« lorsque le délégué de la France rencontrera ses homologues, il doit avoir en tête que des millions de personnes à travers le monde le pressent de protéger l’habitat naturel d’espèces emblématiques telles que les manchots, les phoques ou les baleines. Mais protéger l’océan Antarctique c’est aussi agir pour atténuer les pires effets du dérèglement climatique. Des océans en bonne santé absorbent le CO2 et rejettent de l’oxygène. »

« La France a joué un rôle capital dans le passé pour faire du continent Antarctique une terre dédiée à la paix et à la science, protégée par le droit international, poursuit Hélène Bourges. Nous attendons de notre pays qu’il honore cet héritage en se positionnant activement en faveur de la protection de l’océan Antarctique pendant la CCAMLR. »