Crise politique : chute logique du gouvernement face à une colère partagée

En réaction à la chute du gouvernement de François Bayrou à la suite du vote de confiance organisé aujourd’hui, Greenpeace France déplore le fiasco écologique et social et les dénis démocratiques répétés des derniers mois et appelle à un véritable sursaut pour répondre aux aspirations citoyennes pour plus de justice.

Entre déni climatique, concessions aux lobbys et compromissions avec l’extrême droite, la ligne politique d’Emmanuel Macron a atteint un point de non-retour, parachevé par l’adoption de la Loi Duplomb adoptée en juillet 2025, à l’encontre de notre santé et de notre environnement. La colère qui s’exprime aujourd’hui est la conséquence directe de renoncements répétés au profit d’intérêts privés, de politiques injustes et discriminatoires, d’attaques contre nos droits, et de reculs inédits en matière d’écologie. C’est pourquoi Greenpeace France sera mobilisée les 10, 18 et 28 septembre, et s’oppose aux politiques austéritaires qui frappent les ménages modestes et les plus fragiles alors que les financements pourraient être trouvés du côté des profits des grandes entreprises polluantes et des plus hauts patrimoines. Nous rappelons qu’il existe d’autres choix politiques que ceux désastreux imposés par les derniers gouvernements pour financer la transition écologique et les services publics.” commente Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France. 

La dette ne peut servir d’excuse à de nouveaux reculs en matière de climat et de justice sociale. Bien au contraire, les conséquences dramatiques du changement climatique sur le quotidien dont nous avons encore été témoins cet été, la flambée des inégalités et du coût de la vie doivent être au cœur de l’action publique et de l’agenda politique dès le prochain projet loi de finances. 

Il est temps pour Emmanuel Macron de comprendre que toute nouvelle nomination de gouvernement, sans réel changement de cap en faveur d’une écologie sociale, du renforcement des acquis sociaux et des services publics et de plus de solidarité, sera vouée à l’échec et attisera la colère légitime qui va s’exprimer ces prochains jours dans notre pays”. conclut-il.