Pétrole, gaz et charbon

Le pétrole, le gaz et le charbon sont des énergies très polluantes. Elles participent très largement au réchauffement planétaire et à la multiplication des événements climatiques extrêmes comme les inondations, les canicules ou les incendies. Les scientifiques du GIEC, les Nations unies et même l’Agence internationale de l’énergie sont unanimes : les nouveaux projets d’énergies fossiles sont incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.

L’extraction de ces combustibles fossiles est dangereuse pour la biodiversité et les écosystèmes environnants, sans compter qu’elle comporte depuis toujours de nombreux risques de pollutions et de catastrophes environnementales. En décembre 1999, la marée noire causée par le naufrage du pétrolier Erika a pollué 400 km de côtes françaises et a tué plus de 150 000 oiseaux. Plus récemment, en mars 2023, le naufrage du Princess Empress, au large des Philippines, a menacé 21     aires marines protégées et plus de 24 000 hectares de récifs coralliens.

Au-delà du climat et de l’environnement, le pétrole, le gaz et le charbon ont des impacts désastreux sur la santé, en premier lieu pour les populations les plus vulnérables et pour les personnes vivant à proximité des sites d’extraction de ces énergies fossiles. Terrible exemple au Texas, où la production de gaz de schiste menace la santé d’au moins 420 000 habitant·es, qui peuvent être amené·es à souffrir de vertiges, de saignements de nez et de maux de tête.

L’exploitation des énergies fossiles est empreinte de néocolonialisme et régulièrement synonyme de violation des droits humains. Les entreprises pétrolières et gazières tirent bien trop souvent profit des ressources des pays dits en développement pour fournir  en énergie les pays les plus riches, sans que cela ne bénéficie aux populations locales. Ces dernières peuvent se voir dépossédées de leurs terres, comme c’est le cas pour plus de 118 000 personnes qui ont été déplacées pour les projets EACOP et Tilenga de TotalEnergies, en Ouganda et en Tanzanie.

Si de nouveaux projets d’énergies fossiles peuvent encore voir le jour, c’est en partie grâce aux gouvernements qui le permettent. Nos responsables politiques doivent contraindre les entreprises polluantes, comme TotalEnergies, Shell ou ENI, en réglementant cette industrie. En France, plusieurs options législatives ont déjà été formulées par la société civile et certain·es député·es comme la taxe pour les entreprises polluantes ou l’obligation pour les grandes entreprises de respecter des objectifs annuels de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre, avec sanction en cas de non-respect.

Pour permettre de sortir de notre dépendance au pétrole et au gaz, la France doit investir massivement dans une réelle transition énergétique, socialement juste, fondée sur la sobriété et l’efficacité énergétiques et le développement des énergies renouvelables. En parallèle, elle doit dès maintenant fixer des objectifs contraignants et permanents de réduction de la demande en énergies fossiles.

Puisque les énergies fossiles sont un problème mondial, la solution doit également l’être ; elle pourrait passer par l’adoption d’un cadre juridique international, par exemple un traité de non-prolifération des énergies fossiles, tant pour réguler l’exploitation actuelle du gaz, du pétrole et du charbon que pour interdire l’ouverture de nouveaux projets.

En signant notre pétition « Stop aux énergies fossiles ».

Plus nous serons nombreuses et nombreux à faire entendre notre voix et à dénoncer cette dépendance toxique au pétrole, au gaz et au charbon, plus nous aurons de poids pour inciter : 

• les entreprises polluantes à respecter vraiment les engagements climatiques;
• les responsables politiques à s’engager réellement pour une transition énergétique durable et juste. 

En rejoignant un groupe local de Greenpeace. 

En devenant militant·e, vous permettez d’amplifier localement nos combats internationaux.

En faisant un don à Greenpeace.

Grâce à votre soutien, vous nous permettez de poursuivre notre travail d’investigation et de plaidoyer pour jouer notre rôle de contre-pouvoir et ainsi faire pression sur nos responsables politiques. C’est essentiel pour continuer notre combat contre l’industrie polluante des énergies fossiles.