Pour une Politique agricole commune au service de la métamorphose de l’agriculture
Les animaux et l’élevage écologique jouent un rôle essentiel dans les systèmes agricoles. Sauf qu’aujourd’hui on produit trop et on produit mal : c’est l’élevage industriel qui prend le pas et les fermes-usines pullulent ! Il est temps de transformer les modes de production en profondeur pour adopter des modèles écologiques.
Pour transformer le modèle agricole : stop aux demi-mesures !
Greenpeace demande au ministre de l’Agriculture :
Le gel des nouveaux projets de fermes-usines
Trop c’est trop ! Qu’il s’agisse de la création de nouvelles fermes-usines ou de l’extension de fermes-usines existantes, il faut que ça cesse. Cette surproduction est néfaste pour le climat, la biodiversité et notre santé, sans compter l’impact qu’elle a sur les paysan.ne.s qui connaissent des crises sans précédent. Ce modèle d’élevage industriel est prédateur d’un modèle d’élevage écologique.
Pas d’argent public pour les fermes-usines !
Toutes les filières d’élevage bénéficient d’argent public issu de nos impôts. Au total, en 2017, ces fermes-usines ont touché au moins 48 millions d’euros provenant directement de la Politique agricole commune. Sans compter toutes les aides dont bénéficient les cultures destinées à l’alimentation animale et qui subventionnent donc indirectement l’élevage industriel. Les millions d’euros d’argent public touchés par ces mastodontes de l’élevage doivent être dédiés à la transition vers une agriculture écologique.
Une réaffectation des moyens vers la métamorphose du système agricole
Dans le cadre des négociations pour la prochaine PAC, il est impératif que les Etats membres fassent preuve d’ambition pour développer l’agriculture écologique, en lui accordant les subventions nécessaires. Plus de la moitié des aides de la PAC doivent être dédiées à l’environnement et au climat. Un dispositif obligatoire doit être introduit pour récompenser les efforts de tou.te.s les paysan.ne.s qui, en France comme en Europe, contribuent à la protection de l’environnement et à la lutte contre le réchauffement climatique. Il faut également renforcer les critères environnementaux que les paysan.ne.s doivent respecter pour recevoir les subventions européennes. Enfin, un plafond pour le versement des subventions est indispensable afin de favoriser les fermes à taille humaine plutôt que le développement de fermes industrielles.