Le 29 octobre, trois jours après l'interposition de l'Artic Sunrise devant le c

SOS Océans : à terre comme en mer

Le 29 octobre, trois jours après l’interposition de l’Artic Sunrise devant le chalutier Pierre Jacques Matigny appartenant à la Scapêche (filiale possédant les chalutiers d’Intermarché), les militants Greenpeace du groupe local de Paris se sont rendu à l’Intermarché de Maisons-Alfort dans le Val de Marne pour informer les consommateurs des dangers de la pêche profonde et sur la responsabilité d’Intermarché.

Intermarché possède 7 des chalutiers profonds sur les 25 immatriculés en France et représente 60% des prises françaises en pêche profonde. Or, cette flotte est non seulement destructrice des écosystèmes des grands fonds marins (au-delà de 200 m de profondeur) mais en plus, ne dégage aucun bénéfice. Elle doit sa survie notamment aux subventions européennes, soit 9,7 millions d’euros entre 1996 et 2008 données dans le cadre de la PCP (Politique Commune des Pêches).

Ce samedi, les militants parisiens ont constaté que les poissons pêchés et vendus par Intermarché – ceux-là même qui figurent dans la liste des espèces menacées des grandes profondeurs – avaient subitement disparu des rayons de l’enseigne de Maisons-Alfort, alors que dans la semaine, ces mêmes poissons étaient proposés à la vente… Faut-il y voir un début de prise de conscience sincère ou une opération visant à tromper Greenpeace ?
Les militants en ont profité pour remettre à la direction du magasin une lettre de Greenpeace demandant l’arrêt de la pêche profonde par Intermarché et la Scapêche.

Greenpeace et ses militants continueront leurs actions à terre comme sur mer afin que l’accord final de la politique commune des pêches, qui verra son terme en 2013 pour un nouveau cycle de 10 ans, comprenne :

  • la protection des ressources marines en limitant le nombre de bateaux et en bannissant les pratiques destructrices telle que le chalutage profond,
  • le soutien des pêcheries plus durables, à plus petite échelle et plus sélectives, qui représentent 80% du secteur en termes d’emploi aujourd’hui en France, mais seulement 20% des captures.

 

 » width= »14″ height= »14″/>

Suivre cette campagne et s’informer sur les espèces marines menacées par la pêche profonde sur http://oceans.greenpeace.fr/sos-oceans